CIVISME ET POLITIQUE

Le Civisme de Jésus

 Civisme et politique 

vus du point de vue biblique

 à la lumière de Jésus

et de son évangile.


11 accélération de l'histoire

13 Voici l'homme

15-devoir de désobeissance

16 Jesus notre seul avenir

17-BABEL orgueil des hommes

18-92ans evolution

19 Dieu-la religion-l'Eglise


CIVISME PRATIQUE

 PAR JÉSUS.

 1010 Définitions et remarques.

1020 Une "politique tirée de l'écriture sainte" ?

1030 Politique tirée de l'écriture sainte.

1040 Dieu ou César.

1050 Double citoyenneté de Jésus.

1060 Liberté et résistance.

1070 Soumission et obéissance.

1080 Morale d'anticipation.

REFUS DU POUVOIR PAR JÉSUS.



 

 

 

 Remets ton épée à sa place

"Judas embrassa Jésus.

Jésus lui dit: Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le.

Alors ces gens s'avancèrent, mirent la main sur Jésus, et le saisirent.

Et voici, un de ceux qui étaient avec Jésus étendit la main, et tira son épée;

il frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille.

Alors Jésus lui dit:

Remets ton épée à sa place; car tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée.

Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l'instant plus de douze légions d'anges?

Comment donc s'accompliraient les Écritures, d'après lesquelles il doit en être ainsi?

(Matthieu 26. 49 à 54)

Cet épisode a retenu l'attention de tous les Évangiles. on le retrouve, avec quelques variantes, en Marc 14. 43 à 52, en Luc 22. 47 à 53, en Jean 18. 2 à 11 .. Jean est le seul à indiquer le nom de l'homme à l'oreille coupée ( Mal chus) et le nom du disciple qui a tranché l'oreille ( Simon Pierre ). 

Et , dans Jean 18. 11 , la parole de Jésus à Pierre est celle-ci: " Remets ton épée dans son fourreau, Penses-tu que je ne boirai pas la coupe de douleur que le Père m'a donné?" En commentant cet épisode si important un des pères de l'Église a écrit ceci: " En désarmant Pierre, le Seigneur a désarmé tous les chrétiens". On savait encore, à cette époque, que la pratique de la résistance armée à toute forme d'injustice était incompatible avec la confession de foi " Jésus est le Seigneur". Les temps ont bien changé! Nous aurons à en reparler.

Mais en ce qui concerne le comportement civique et politique de Jésus lui-même, la vérité est incontestable: il a absolument refusé de se défendre par les armes et il a interdit à ses disciples de défendre sa cause ( combien juste pourtant!) à la pointe de l'épée. L'épée n'est pas à sa place dans la main du Messie d'Israël! Non par un idéal pacifique mais par soumission filiale au Père.

Suite
 

 Georges SIGUIER  1920--2016
 (Pasteur, Église réformée de France)  


 

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