3 - Le Meilleur a déjà
gagné !
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"Ce
Jésus qui vous a été
enlevé pour le ciel viendra de la
même manière que vous l'avez
vu s'en aller vers le
ciel".
(actes des apôtres
1. 11 )
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FAISONS LE POINT
Sur le parcours où les pages
précédentes ont fait avancer notre
réflexion,marquons ici une courte pause. Ce
trés bref chapitre permet de faire le
point... et une " mise au point" essentielle.
Nous avons vu
1° Que l'Histoire
s'accélère vers le meilleur: c'est
la pensée biblique, que découvre tout
lecteur attentif de la Bible.
2° Que l'Histoire
s'accélère vers le pire: c'est la
réalité actuelle; agnostique ou croyant,
chacun peut constater ces faits. C'est le constat que les
diverses sciences font ensemble, par l'observation et par
une prospective rigoureuses.
3° Le temps qui nous reste est
donc court, trés court
même. Notre chapitre 4 nous aidera donc
à le comprendre. Il nous placera dans le
cadre de la prophétie transmise par
le Nouveau Testament. Je partage la conviction que
ces prophéties-là sont le fruit de
l'inspiration reçue du Saint esprit de Dieu.
4° Mais auparavant, une mise au point
s'impose sur un point essentiel de la foi
chrétienne. Voici:
" Le " meilleur" que nous attendons de
l'avenir doit s'inscrire avec un M majuscule:
le " Meilleur". Donc "
l'Histoire s'accélère vers LE
Meilleur".
Non pas vers un " état de choses"
mais vers une personne vivante, précise, bien
identifiée, déjà connue, un juif du
1° siècle, un galiléen d'un coin perdu
du Proche Orient...
Bien sûr vous voyez à qui je
fais allusion: oui, Jésus de
Nazareth, un prophète semblable à
bien d'autres prophètes, un crucifié parmi
des milliers de crucifiés... C'est
lui le Meilleur.
Enigmatique pourtant, ce personnage, puisque
le gouverneur romain, quelques vingt ans plus tard
chargé du procès de Paul l'apôtre,
parlera " d'un certain
Jésus, qui est mort, mais que Paul dit être
vivant" ( Actes des apôtres 25.19 )
Quand à nous, contre tous les
idéalismes espérant de l'avenir des "
lendemains qui chantent", nous osons croire non seulement
que ce Jésus est ressuscité mais que, par
lui, bientôt, l'Amour victorieux va engloutir et
anéantir le Pire.
LE MEILLEUR A DEJA GAGNE.
Lors des compétitions sportives,
comme aux jeux Olympiques actuels à Pékin,
on dit souvent: " Que le meilleur gagne! " ( non sans se
dire " à condition qu'il ne soit pas
dopé!)
Mais en ce qui concerne Jésus le
Messie il nous faut proclamer: " Il a
déjà gagné! Il est
déjà sorti vainqueur du terrible combat qui
l'opposait aux forces du Diable et de la Mort !"
Le Meilleur a déjà
gagné.
Mais quand? et Comment?
La réponse est ce paradoxe
inimaginable, cette folie au regard des hommes: paradoxe
et folie qui sont au coeur de l'Evangile. Il suffit
de les concentrer dans l'affirmation suivante:
C'est PAR SA MORT que
Jésus a gagné. C'est PAR SA
CROIX que le Christ a vaincu la mort et
vidé les cimetière et les
charniers. C'est par cet echec total qu'a
été son ensevelissement que le triomphe
définitif a eu lieu.
Les premiers chrétiens ont
exprimé et célébré cet
Evangile par ces mots:
" Lui,
poutant de condition divine, n'a pas
considéré comme une proie
à saisir d'être à
égalité avec Dieu. Au
contraire, il s'est dépouillé,
prenant la condition de serviteur, devenant
semblable aux hommes et, par son aspect,
ayant tout d'un homme. Il s'est
même abaissé en devenant
obéissant jusqu'à la mort, et
à la mort sur une
croix!
C'est
pourquoi Dieu l'a élevé
au plus haut de la
souveraineté. Il lui a
conféré le Nom
qui est au-dessus de tous les autres noms,
afin qu'au nom de Jésus tout genou
fléchisse et que toute langue proclame
que " le Seigneur c'est Jésus Christ"
à la gloire de Dieu le
Père"
( Philippiens 2. 6 à 11 )
" A la
croix, il a dépouillé
les Autorités et les Pouvoirs. Il
les a publiquement donnés en
spectacle. Il les a trainés dans
le cortège triomphal de la
croix....
( Colossiens 2.15
)
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N.B. Notons bien le caractère
politique de la victoire de la croix:elle a
vaincu les Pouvoirs, les Autorités,
les Dominations, les Grandeurs et Eminences. Jésus
a vaincu César... par sa croix. Mais ces
réalités ( à la fois très
humaines, et se nommant Hérode, Pilate et c. ...,
et " supra-humaines") ne sont pas encore
détruites par la croix. Elles
seront détruites par la Parousie de
Jésus.
(1 Corinthiens 15. 24 - Colossiens 1.
16 - 1 Corinthiens 2. 6 à 8 - Ephésiens 1.
20 à 22 )
UNE
DESTRUCTION POSITIVE
Le souffle de la Parousie
de Jésus va détruire les " Pouvoirs",
venons-nous de noter. Ce sera une destruction
positive, et même hyperpositive, puisque c'est le "
pouvoir" de Jésus qui prendra la place
laissée vide.
Ici, plusieurs mots me
viennent à l'esprit, et quelques remarques que je
vous livre:
Anéantissement:
contrairement à une mauvaise compréhension de
la seconde lettre de Pierre ( Pierre 3. 1 à 13 ),
l'arrivée du Jour du Seigneur ne produira pas
l'anéantissement de notre Terre mais sa
purification et sa
rénovation. L'espérance
chrétienne n'est pas un transfert vers une autre
planète dans l'espace stellaire mais le "
renouvellement total" de notre Terre et de
ce monde ( Actes 3. 21 )
Destruction définitive de
quoi? : La destruction définitive des "
Pouvoirs", "Autorités", " Dominations" et
c.. ( symbolisées par les Bêtes de
l'Apocalypse) n'équivaut nullement à la
damnation éternelle des personnes qui exercent ces
" Pouvoirs" ou sont ces " Autorités" en
fonctions. Il faut absolument distinguer le sort
final de ces hommes ou femmes pris individuellement ( et
dont Dieu seul est le juge ) de la disparition
éternelle de ce que nous désignons par ces
mots tels que " institutions", " structures", "
systèmes" ou " entités" diverses au plan du
visible comme au plan de l'invisible.
Une destruction
miséricordieuse: la façon dont
l'Avènement du Christ et la " colère qui
vient" vont réaliser le passage de ce monde-ci au
monde du Royaume de Dieu ne sera-t-elle pas, elle aussi
pleine de miséricorde? Le fiat que ce changement
radical, ce brusque passage de la Colère à
la Miséricorde se fera " en un instant", " en un
clin d'oeil" ( sans lente évolution ou longues
étapes), n'est-ce pas, en cela aussi, un acte de
bonté secourable et apaisante?
Notre dieu est
déconcertant par sa volonté de
faire miséricorde:
Souvenons-nous de l'histoire de Jonas. Dieu
envoie ce prophète à Ninive, la capitale
assyrienne maudite, pour l'informer de cette
prédiction: " Dans 40 jours, Ninive sera
détruite !" Non sans traîner les pieds,
Jonas se met à le faire. Aussitôt tous
les habitants de l'horrible cité se repentent de
leurs péchés. Et aussitôt
Dieu se repent lui aussi et change d'avis: il
leur fait grâce ! Alors, écoeuré et
furieux, le prophète juif veut mourir et, à
cet effet, il va " bouder" à l'ombre d'un
arbuste... que Dieu fait mourir en quelques heures !
Le Seigneur lui dit alors, trés calmement :
" Jonas, tu
éprouves de la pitié pour ce ricin, ce
simple arbuste ! Et moi, je ne ferais pas
miséricorde à cette grande ville où
il y a plus de cent vingt mille humains qui ne savent pas
distinguer leur droite de leur gauche, et des bêtes
en grand nombre? ! " ( Jonas
4 )
Souvenons-nous aussi de la parabole des
ouvriers qui reçoivent le même salaire,
quelle qu'ait été la durée de leur
travail: " Ne m'est-il pas permis
de faire ce que je veux de mon bien? Ou alors
verrais-tu d'un mauvais oeil que je sois bon ? !" (
Matthieu 20. 1 à 16 )
Comme Jonas: la miséricorde de Dieu
est assez insupportable pour les "
élus". Mais, après tout, il est
souverainement libre et il est parfaitement
bon!
Donc : " Pour finir, au "
Dernier Jour" que tous les humains " non-élus"
deviennent des " élus" en voyant Jésus,
" l'Elu " miséricordieux mort pour eux tous
" Père fais-le ! "
MISERICORDE
ou
"de" quelques uns à "
tous"
- La " miséricorde"
est le sentiment d'amour et l'acte de compassion par
lesquels Dieu, gratuitement et librement, pardonne au
coupable et le sauve
- " Quelques uns": dans sa
lettre aux Romains ( 11. 14 ) , l'apôtre Paul parle
de son désir, et de son effort, de " sauver
quelques uns" de ses frères juifs. Ceux-ci,
en effet, sont en général aveugles et
fermés à la foi en Jésus. Paul
serait heureux s'il pouvait en sauver ne serait-ce que "
quelques uns".
- Par contre, il parle du
salut de " tous" les Juifs quand il
écrit: " Dieu a enfermé tous
( les Juifs et... Les non-juifs ) dans leur
désobéissance afin de faire
miséricorde à tous" ( Romains
11. 32 ) . Ainsi, de " quelques uns " Dieu
élargira à " tous" !
La miséricorde sera donc le
mot de la FIN.