LES PROPHETIES BIBLIQUES.
disent souvent plus qu'elles ne disent et voient
souvent plus loin qu'elles ne croient. D'ailleurs,
au long de l'Histoire, un texte concernant un fait
historique daté fait l'objet de reprises, de
rebondissements et de prophéties nouvelles
concernant un futur qui n'est pas daté. Par
exemple, la profanation du Temple par le Roi Antiochus (
" l'abomination de la désolation"),
indiquée par le livre de Daniel, est reprise par
Jésus pour annoncer un fait analogue qui aura lieu
plus tard ( Matthieu 24. 15 ).
Pour les prophéties en langage apocalyptique,
il faut être d'autant plus prudents, pour les
interpréter et les actualiser, que cette
façon de parler ( codée, symbolique et
pleine de références à l'Ancien
Testament ) ne nous est pas familière.
J'indique ici quelques repères:
- " Babylone" c'est la Rome
impériale du 1er siècle, comme
c'était " Babel" en Genèse 11.
- La " prostituée"
c'est elle.... et notre actuelle cité
mondiale.
- La " femme drapée de
soleil" ( Apocalypse 12 ) est Sion,
Jérusalem, Israël ( pas "l'Eglise!)
- Le " Diable", invisible
père des meurtriers et des menteurs, se sert
visiblement sur terre du bras armé des Chefs
politiques et de la bouche des
media etc....
ROME, AN 64 AU COLISEE
La putain chevauchant la Bête.
(Apocalypse 17. 1 à 7 )
( Ces quelques lignes qui suivent sont un amalgame
poétique et évocateur de faits
historiques plus ou moins exacts, rapprochés pour
une scène significative.(G. S.)
C'était le soir, tard, au Cirque, après
le spectacle. La nuit tombait. L'immense foule,
avec sa turpitude, était partie...
Près de la roche tarpéienne un pentagone
fou achevait de lancer sa meute d'assassins
Sur la piste du cirque trop de sang, et trop peu de
sciure, empêchait les balais des noirs, esclaves
fouettés, de nettoyer à fond le stade
immense.
Et le gladiateur, rescapé du massacre, à
la lueur des torches humaines empalées, tentait en
vain d'arrêter le sang dégoulinant des
horribles blessures...
L'empereur était saoul, et vautré comme
un porc au creux de sa maîtresse, ronflait, la main
crispée sur sa guitare sèche...
Un corps décapité, traîné par des
crochets,le corps d'un citoyen romain à la peau
basanée allait avec tant d'autres aboutir au
charnier. Mais une ombre rapide réussit
à voler le bracelet de fer au poignet
accroché: Saul de tarse, dit " le petit" en grec,
y était gravé.
Puis le balai du Libyen apeuré emporta tout
dans la charrette.
Là, déjà, l'attendait un cadavre,
les restes d'un crucifié, un juif , pécheur
au lac de Galilée... Un certain Simon,
surnommé Pierre....
.... A l'est, sur le bord des collines, le soleil
allait se lever, admirable. Il allait, un jour
encore, redonner force et vie à cette horreur
humaine... Sur Dresde dévastée et
Manhattan détruite, la même puanteur,
âcre, flottait... Et le soleil, toujours
là, brillait.
Et Dieu, Dieu ne voyait donc rien ?
LA BELLE ET LA BETE.
Qu'elle était belle, cette Tour de
BABEL dont nous parle le chapitre 11 de la
Genèse:
" (
Après le déluge ) les hommes
dirent: "Allons ! Bâtissons une ville
et une tour dont le sommet atteigne jusqu'aux
cieux! Et faisons-nous un Nom (
en hébreu un " schem", un grand
schéma ! ), de peur que nous ne soyons
dispersé sur toute la surface de la
terre"
( Génese 11. 1à 9
)
|
Qu'elle était belle, autour de la " ziggourat",
l'immense ville nommée BABYLONE,
avec ses magnifiques jardins suspendus !
N'était-elle pas le fruit de la brillante culture
de la plaine de Mésopotamie, de son savoir en
astronomie par exemple, et de ses techniques de
construction et d'organisation ? Et sa Tour n'est pas une
pyramide profane. C'est un Temple des dieux,
érigé non pas contre mais pour
Dieu. Et le mot " Babel", dans la langue de ces
hommes, signifie " porte pour Dieu".
Or il y a un mot hébreu qui ressemble un peu au mot "
babel" et qui veut dire " confusion, désordre..."
Le rédacteur du texte biblique dit donc que
là où on vénère " la porte du
ciel", le juif ne voit que " pagaille"
!!
Notre théologien israélite n'est-il qu'un
barbare ignorant qui fait un contresens lamentable
? Non, c'est un croyant qui, avec beaucoup d'humour,
fait de l'entreprise ratée de ce système
politico-religieux une parabole, et même
la parabole de l'Histoire de notre
monde.
"C'est précisément la " barbarie" de la
Bible, à la vérité de toute la bible
,et pas seulement de ce récit, de
considérer comme une arrogance punissable les
actions les plus grandioses des désirs et des
aspirations humaines, même le dépassement de
la culture dans la spiritualité
religieuse la plus haute... La puissance
créatrice de l'homme veut bâtir sans cesse
la Cité capable d'unir les tendances diverses de
la famille humaine, dans une volonté commune
condensée par un sentiment unitaire du
monde... Les conditions et les moyens
nécessaires pour une unité
humaine et pour la maitrise de la
destinée de l'Homme par l'Homme lui-même
n'ont peut-être jamais été aussi
visibles qu'aujourd'hui".
( W. Vischer " La loi et les cinq livres de
Moïse" page 149 à 152 )
" Alors le
Seigneur dit: " desendons et brouillons leur
language ! " ( Genèse
11. 9 )
|
Lui, lui seul est " descendu", en Jésus-Christ, (
son " Nom"!) pour créer et
donner l'Unité
humaine.
ROME ET SA FIN PROCHAINE
Comme tout prophète authentique Jean de
Patmos disait, en écrivant le livre de
l'Apocalypse, comment Dieu voit les
choses. La façon dont Jésus
ressuscité y parle de sa façon de voir les
réalités politiques ( Rome, César,
Israël, Sion etc..;) est exactement le jugement
divin sur ces réalités. Même
s'il parle à l'aide de symboles propres à
ce genre apocalyptique, si différents de nos
symboles d'aujourd'hui, on comprend vite que la
façon dont les hommes voient ces choses est
exactement l'inverse du regard que Dieu porte sur
elles.
Ainsi en est-il de Rome, la prestigieuse
métropole du 1er siècle et cet empire
romain qui règne sur " tout les habitants de la
terre": pour nous c'est Rome la grande,
Rome la Belle ! Pour le Seigneur c'est, en
réalité, la Prostituée
( Chouraqui a raison de traduire " la Putain" ) a
califourchon sur la Bête immonde, ce docile
instrument de Satan: le Pouvoir ( politique
et religieux).
C'est pourquoi il y a lutte à
mort entre César et Jésus, entre
Rome et Jérusalem.
D'après le chapitre 17 de l'apocalypse, voici
quel regard le Seigneur porte sur la Rome du 1er
siècle et son Pouvoir mondial:
"
L'ange me dit: Viens, je te montrerai le
jugement de la grande Putain qui
réside au bord des océans: avec
elle les rois de la terre se sont
prostitués et les habitants de la
terre se sont saoulés du vin de sa
prostitution.... Je voyais alors une
femme assise sur une bête
écarlate, couverte de noms
blasphèmatoire, et qui avait sept
têtes et dix cornes . La femme,
vêtue de pourpre et d'écarlate,
étincelait d'or, de pierres
précieuses et de perles.
Sur son front, un
nom écrit dévoilait son secret:
" Babylone la Grande, la
mère des putains de la terre
entière.
Et je voyais la
femme ivre du sang des saints et du sang des
témoins de Jésus...
L'ange me dit alors:
la femme que tu as vue, c'est la grande
Cité qui règne sur les rois de
la terre."
( Apocalypse 17 )
|
Prostitution= tout culte rendu à un
autre dieu que le Seigneur d'Israël
Cornes= les Pouvoirs
couleur rouge = insigne de la
puissance de même le tapis rouge
déroulé devant les grands
POUR DIEU, ROME = BABEL.
La révélation prophétique
ne fait pas de nuances et son language dit puissament la
vérité: la Cité mondiale souveraine,
raffinée, luxueuse et hautement civilisée
n'est qu'une Putain, digne fille de Babylone, une Pute
séductrice qui ne réussit qu'en faisant
couler le sang des innocents et des petits.
Le verdict divin est sans appel:
La fin de " Rome" est proche, et la
disparition de toute cette Puissance, de toute cette
Gloire, de toute cette arrogance
politico-militaire-financière ! Alléluia,
chantent déjà les martyrs et tout
Israël de Jésus !
Le temps qui reste à
cette Civilisation diabolique est aussi court que le
temps qui reste au Diable lui-même. Mais elle
ne veut pas le savoir! Seuls les fidèles de
Jésus savent la nommer " Babylone" et ils sont les
seuls à savoir que, depuis la glorification d'un
juif crucifié, cette " Rome" est bien plus que
l'Empire disparu sous les coups des "barbares" : c'est
aujourd'hui comme hier le " Système "
mondialisé de ce monde avec
tout Etat, toute
Armée, toute Puissance
financière, tout régime
économique, toute Eglise
chrétienne qui veut que Jésus et
César se donnent mutuellement appui ( la "
chrétienté" ).