:

L'arrestation  peut survenir à tout instant

 

Le devoir de désobéissance.

Mazamet 2010

 

 Civisme et politique 

vus du point de vue biblique

à la lumière de Jésus

et de son évangile.



11 accélération de l'histoire

13 Voici l'homme

15-devoir de désobeissance

16 Jesus notre seul avenir

17-BABEL orgueil des hommes

18-92ans evolution

19 Dieu-la religion-l'Eglise

20-vive l'Apocalypse-accueil.

21-accueil-l'imminence de la fin

22-conduite-a-adopter

23accueil-harmaguedon.

24000-accueil-jerusalem.




15-devoir de désobeissance

Le devoir d'obéissance
accueil.
devoir-obeissance.
obeissance-pervertie.

Le devoir de désobéissance
devoir-desobeissance
desobeissance-par-conscience
desobeissance-par-la-foi.
desobeissances
contre-exemple

Jésus l'exemple
jesus-exemple.
transgression-theocratie
obeissance-de-jesus




La désobéissances au 20° siècle

Le 20° siècle a été à la fois le siècle  des progrès inouïs dans le domaine des sciences et des techniques et le siècle d'une incroyable régression morale vers la barbarie. Pour preuve ceci: tandis que le monde passait des chevaux de trait aux ordinateurs et à Internet, l'humanité se vautrait dans le sang de deux  guerres mondiales atroces, dans plusieurs génocides et dans la guerre menée contre la planète!
Le 20° siècle a été aussi le mien puisque je suis né en 1920.
J'ai donc pratiqué de bonnes et de mauvaises obéissances. Et,  à travers mon vécu et mes recherches de la vérité et de la justice, j'ai mieux compris l'importance du devoir de désobéissance et j'ai éssayé  de m'y conformer. Essentiellement sur la base de ma foi en Jésus-Christ puisque je suis chrétien.
J'y ferai quelques allusions dans les pages qui suivent.
Mais avant de citer des noms et des exemples, permettez-moi d'indiquer les deux domaines où le devoir de désobéir est particulièrement à l'ordre du jour parce que c'est là que  chacun se trouve  le plus " piégé". Il s'agit du domaine politique et du domaine religieux.

La cité et l'église.
-La cité est le lieu de notre vie avec les autres, en société. Lieu du politique, donc de notre civisme et de ses problèmes. Lieu ( village, quartier, pays...) où chacun doit apprendre et pratiquer la bonne obéissance, dans la solidarité avec les autres. C'est le domaine " laïque", donc requérant la laïcité. ( Laïque du grec " laos" qui signifie " peuple".)
Mais,  en même temps,  dans la cité, des devoirs de désobéissance s'imposent, et bien plus qu'on ne croit. Pourquoi? A cause de la politique, c'est à dire des Pouvoirs: l'Etat, le gouvernement, l'Armée, les Puiossances financières, les média. Chacun de ces Pouvoirs comporte des pièges redoutables. Par exemple: lors des élections pour le chef de l'Etat et pour l'Assemblée Nationale. Quand vous déposez votre bulletin dans l'urne, vous désignez et vous approuvez un candidat qui est un meurtrier potentiel puisqu'il aura en charge la Défense nationale, l'armement, la dissuasion nucléaire et la mise à mort des ennemis. Vous êtes donc disponible pour faire la guerre et on vous en fait un devoir, et même  un devoir " sacré". Vous n'y voyez pas de problème car, depuis votre enfance, vous avez été " formaté" pour vous interdire d'aimer vos ennemis, en opposition à l'ordre de Jésus. Que faire donc si vous êtes chrétiens? Seule réponse, pour un disciple de Jésus, donc désobéir à l'Etat ( En décembre 1959, lors de la guerre  d'Algérie, j'ai renvoyé mon livret militaire et soutenu les jeunes objecteurs de conscience emprisonnés. Auparavant, en 1943, j'avais refusé de partir en Allemagne pour le S.T.O. )
-Considérons maintenant le domaine ecclésial, celui des relations entre membres de l'église.
Là, la recherche de désobéissance voulues par Dieu et par "  motifs de conscience" est sans doute plus difficile, tellement sont subtils les pièges, et inconscientes les mauvaises obéissances invétérées. Ces mauvaises habitudes nous arrivent par la voie des autorités ecclésiastiques ( les " clercs" ) . Et cela remonte loin!
A partir du 4° siècle, sous les règnes des Empereurs romains Constantin le grand et Théodose, l'Eglise est devenue " religion d'Etat", oscillant entre " multitudinisme" et " sectarisme". Du coup elle se trouvait forcée de contribuer à la violence des armes et de modifier sa théologie en sens inverse de l'Evangile fondateur. je note trois déviations majeures par rapport aux enseignements du Nouveau Testament et au comportement de "l'Eglise des martyrs", durant les trois premiers siècles:
1° : L'abandon de l'amour des ennemis.
2° l'abandon de l'amour mutuel entre frères et soeurs en Christ.
3° l'abandon de l'attente du " Retour" du Christ et de l'avènement du " Royaume de Dieu".
L'Eglise devenue un Pouvoir politique !
Déchéance ! Trahison !
Que faire donc?
Faut-il accepter passivement cet état de choses et obéir constamment aux institutions qui la perpétuent? Faut-il ainsi participer à cette désobéissance diabolique qui a permis la Choah et les autres génocides, Hiroshima et Nagazaki, l'équilibre de la terreur; ou la sacralisation des Pouvoirs religieux avec leurs règlementations ecclésiastiques empêchant les chrétiens d'être ensemble à la table du Seigneur?

Non! Il faut désobéir à ces règles, à ces disciplines, à ces traditions qui annulent la Parole de Dieu. Mais il faut  le faire dans l'Esprit de jésus, donc le respect des " autorités", et à plusieurs, localement, sans prétendre réformer les choses au niveau global.
Pour illustrer cette désobéissance par un témoignage personnel, sans chercher à jouer au modèle mais en choisissant quelques "cas d'école"., je veux dire quelques exemples-types, je peux citer ceci:
au niveau politique: dès mon enfance, j'ai été mis sous influence par la famille, l'école et  l'église pour "avaler" le culte de la patrie et dire avec Victor Hugo, notre " prophète": Mourir pour la patrie est le sort le plus beau, le plus digne d'envie". En 1940 dans la nécessité de choisir entre deux Autorités ( ou bien Pétain ou bien De Gaulle) j'ai choisi De Gaulle, la résistance armée, le maquis.... et les camps de concentration allemands. Mais assez vite, j'ai abandonné la foi dans la désobéissance violente et meurtrière pour entrer dans la foi de Jésus, celle de la désobéissance par non-violence et par amour. J'en suis toujours là, de plus en plus motivé.
Au niveau ecclésial ( et pastoral) j'ai pratiqué deux désobéissance majeures que je me borne à indiquer ici:
D'une part j'ai rompu avec les obligations du " cahier des charges" du pasteur de paroisse qui fait de lui un distributeur quasi-automatique de baptêmes, confirmations, bénédictions nuptiales, services funèbres et c.. ( " actes pastoraux" ou "sacrements"  selon la dénomination ). Mais j'ai eu soin d'éviter toute rupture avec mes collègues et avec l'Eglise réformée. C'était en 1967, au synode national de Vabre.
D'autre part, en ce qui concerne le " Repas du Seigneur" ( ou " Eucharistie") , avec un groupe de catholiques, réformés et évangéliques, il a été décidé de désobéir aux règlements sur " l'hospitalité eucharistique" et de transgresser les divisions instituées par nos Eglises respectives. A partir des années 1995  nous avons donc régulièremùent communié ensemble, sans rupture avec nos communautés habituelles mais sans autorisation préalables et en " liberté". A ce jour, cela continue, à Mazamet et ailleurs, en dépit d'oppositions presque générales.
Je dois  à la vérité de dire que cette transgression a été et reste bien plus difficile aux catholiques qu'aux protestants: ceux-ci en prennent à leur aise avec le Repas du Seigneur, tandis que ceux-là s'en font une haute idée. Mais les uns et les autres s'unissent à la même table dès lors qu'ils font passer Jésus avant l'Eglise, et  les doctrines sur Jésus après la personne de Jésus lui-même.
Mais revenons à ce 20° siècle qui apparaît peut-être aux jeunes d'aujourd'hui comme un passé lointain. Et mettons en évidence des noms qu'il faut connaître et des faits qu'on ne doit pas oublier.
- En Allemagne tout d'abord:
Le pasteur Martin Niemöller a été arrêté en 1937 et a passé huit ans dans un camp de concentration. Sa désobéissance à Hitler était celle-ci. Niemöller avait été l'artisan numéro un de la mise en place de " l'Eglise confessante". Celle-ci, groupant des milliers de pasteurs, avait pour mission de lutter contre les dérives théologiques inadmissibles des "chrétiens allemands" inféodés aux nazis. C'est ainsi que, dès mars 1935, le Synode de l'Eglise confessante de Prusse avait osé proclamer: " Cette nouvelle religion dans laquelle le sang, la race et la nation sont déifiés et où la foi dans l'Allemagne éternelle se substitue à celle du Royaume de Dieu et du Seigneur Jésus Christ, cette idolatrie est la religion de l'Anti-Christ."
Plus connu que Niemöller est le théologien calviniste suisse Karl Bart. En 1934 il avait été l'inspirateur du Synode de Barmen. celui-ci rejettait" la mise en parallèle de la croix gammée et de la croix du Christ, du III °Reich avec le Royaume de Dieu, de Hitler et du Christ..."
En  même temps vient à l'esprit le nom du pasteur protestant Dietrich Bonhoeffer, pendu par les nazis en 1945 pour avoir pris part au complot pour tuer Hitler, en juillet 1944. Hitler était sorti indemne de l'explosion d'une bombe cachée sous sa table! La vengeance du Furher fut terrible: Boenhoffer fut arrêté et même le maréchal Rommel obligé de se suicider.
Boheiffer avait abandonné la position de non-violence évangélique radicale qui était celle de son collègue français Jean Lasserre.. Les deux amis s'étaient rencontrés aux U.S.A. et avaient confronté leurs idées sur la question du " tyrannicide" ( l'assassinat d'un tyran "au nom de Jésus Christ" est-il légitime pour un chrétien? ) ( " Pacifisme et tyrannicide chez J. Lasserre et D. Bonhoeffer" article de Fred . Rognon dans " Etudes théologiques et religieuses" tome 80, 2005/2.)
Permettez -vous que je redise ma réponse à cette question? De 1940 à 1943 j'aurais répondu " Oui"; depuis 1943-1945, je répond " Non".
Toujours en Allemagne, je voudrais maintenant faire une bonne place à la désobéissance radicale, dès 1933, des Témoins de Jéhovah.
J'ai rencontré, dans les camps de concentration nazis,  des membres de ce mouvement chrétien qu'on nommait aussi " les  Etudiants de la Bible". Ils portaient sur leur veste un triangle violet, tandis que le triangle rouge désignait les " politiques", dont j'étais.
Dès 1933 ils avaient été  envoyés en prison ou dans les camps, à cause de leurs convictions: obéissance stricte au " Tu ne tueras pas", refus de porter les armes et l'uniforme militaire, refus de prêter serment au Fürhrer, et c...
Peu après la seconde guerre mondiale Martin Niemöller leur a rendu hommage en écrivant ceci: " A travers les siècles, les Eglises chrétiennes ne se sont que trop souvent appliquées à bénir les guerres, les soldats ou les armes. Elles ont, dans une attitude indigne du Christianisme, prié pour la destruction de l'ennemi. Tout cela est notre faute et la faute de nos pères, en aucun cas celle de Dieu.  Et nous n'avons qu'a rougir devant l'attitude d'une prétendue secte, les Témoins de Jehovah qui, par centaines et par milliers, ont affronté les camps de concentration et même la mort, pour avoir refusé le service militaire et de tirer sur d'autre êtres humains... et même de crier " Heil Hitler!" en faisant le salut nazi."
 " Les sorciers du ciel", par CHR Bernadac, chap 6. - " Le patriote résistant" art de J.L. Bellanger ( octobre 2004) " la Tour de garde" ( périodique des Témoins de Jéhovah du 15-1-1994 )


- Et en France, au 20° siècle?
Sous l'occupation allemande et le régime de Vichy, les désobéissances sont bien connues. Je n'en évoquerai qu'une, bien connue aussi, mais caractéristique de la résistance non-violente, active et efficace, accomplie par amour au nom du Christ.
Tandis que le III° Reich poursuivait son programme d'asssassinat des Juifs, tandis que les maquis s'organisaient et le sauvetage des Juifs aussi ( par exemple les étudiants en théologie  de Montpellier et leurs professeurs) ( Benjamin Siguier: " La faculté libre de théologie protestante de Montpellier: actions de résistance ( 1939 -1945), mémoire de Maîtrise, juin 2004.) les habitants du Chanbon-sur Lignon ( Haute Loire)  cachaient et nourrissaient tous les enfants juifs que le pasteur André Trocmé et sa femme ( André Trocmé: " Jésus-Christ et la révolution non-violente", éditions Labor et Fides 1961 ) leur confiaient. Protestants et catholiques, croyants ou non, tous étaient poussés à cette résistance simplement par amour du prochain et par refus de lois injustes.
Cet amour-là et cette désobéissance-là étaient non-violents, de cette non-violence active analogue à celle qui, nous conduisait à manifester en faveur des jeunes objecteurs de conscience devant le Tribunal, à chaque procèsIl portait bien son nom, ce groupe dont je faisais partie: " l'Action civique non-violente"!
- et au 21°siècle?
Depuis l'an 2000, les choses ont-elles changé en matière de désobéissance juste? Non, rien n'a changé, sinon au niveau d'individualités remarquables et de petits groupes.
Pourtant si! Quelque chose a changé mais en mal. C'est l'intensification de la guerre que les humains mènent contre la nature, détruisant les fragiles équilibres mis au point par le Créateur pendant des milliards d'années. Nous nous suicidons, tous ensemble esclaves volontaire du Profit et de la Jouissance immédiate ( " Après-nous le Déluge!").
Rien ne change en profondeur car les mêmes cause produisent les mêmes effets. Prenons comme exemple la Choah, l'impensable tentative d'extermination des Juifs. Pensez-vous que les causes de cette abomination aient disparu avec la mort d'Hitler? Certes pas! Car les causes sont ailleurs bien plus profondes et permanentes qu'on ne croit. Le philosophe Zigmunt Bauman nous fait remarquer que la chose la plus terrible n'était pas que des monstres aient infligé des actes monstrueux à des victimes innocentes mais que des gens ordinaires se soient livrés à des actes monstrueux.
Or, ce qui est en train de changer à grande vitesse c'est l'accélération du rôle exercé par les Média, spécialement par Internet. Rôle néfaste s'il en est!
" Le jeu de la mort"  ( Cf. Le magazine " Philosophie" N° de mars 2010, pages 37 à 57  d'où sont tirées les citations ci-dessous.) Le 17 mars 2010, la télévision a fait elle-même le procès de la télévision. Comment? En nous montrant les résultats stupéfiants d'un faux jeu avec de vrais candidats: " le jeu de la mort".
Pour gagner il a été demandé aux candidats de  torturer leur partenaire en lui envoyant dans le corps des décharges électriques . Eh bien ! 81% des joueurs ont accepté d'aller jusqu'au bout! " Démonstration est faite que, à encourager depuis 20 ans le déchainement des pulsions, la télé a le pouvoir de nous transformer en bourreaux."
Chacun de nous! Des gens ordinaires!
Et il n'y a qu'une infime minorité qui refuse de passer à l'acte et qui désobéit au meneur de jeu qui presse de continuer.
" Nous sommes confrontés à une désagrégation du lien social, à une course à la transgression qui donne la nausée: humiliation,pornographie, obscène, voyeurisme, et finalement la mise à mort". C'est pire que  les jeux de cirque, à Rome, avec le grand spectacle de la mise à mort des gladiateurs ... et des martyrs chrétiens!
Et les enfants sont les grandes victimes de la fabrication de cet " homme-foule", l'homme Nouveau à la fois grégaire et solidaire, dans sa bulle. L'amour se meurt: les couples se défont et se détruisent à peine nés. Et Internet les aide.... à l'échelle planétaire.
Dans ces conditions comment pourrions nous condamner les Allemands qui vivaient sous le régime nazi ou les policiers français accomplissant la rafle du " Vel d'Hiv" pour envoyer des Juifs à la mort? Ne sommes-nous pas nous-mêmes, disponibles pour obéir aux assassins?
Le pasteur Houziaux écrivait ceci dans le journal Réforme ( 1° avril 2010): " Vouloir bien tenir son rôle, être un bon fonctionnaire, faire ce que l'on attend de vous, voilà ce qui à mon sens, peut nous conduire à des comportements cruels... Ceux qui avaient été de bons soldats du nazisme étaient principalement des chrétiens rigoureux, affichant des valeurs morales intransigeantes. En revanche ceux qui avaient refusé "d'entrer dans le jeu" étaient principalement des anarchistes, des libres penseurs, des artistes, voire des asociaux plus ou moins délionquants. Ainsi, si nous avions vécu en l'an 30 de notre ère, il est très possible que nous, bons protestants comme il faut nous aurions été de ceux qui criaient:" Crucifie-le!"

J'ai déjà cité cela mais je vais jusqu'au bout de cette citation...." C'est une sorte d'autohypnose qui suscite le fait de tenir un rôle en suivant seulement les règles du jeu. La commémoration du 18 juin 1940 ( appel de De Gaulle à la radio de Londres)  devient un rite politiquement correct qui, paradoxalement, oblitère tout esprit de désobéissance et de résistance. De même la commémoration par les protestants de la désobéissance de leurs ancêtres sous Louis XIV...."
Il faut, maintenant, conclure ce chapitre. La citation qui précède sera la conclusion principale, avant de parler de ce crucifié qu'Houziaux a évoqué en passant.
Pourtant: encore trois faits à citer.
- c'est le viel anarchiste Louis Lecoin qui, en 1963, par sa grève de la faim, a obtenu le statut légalisant l'objection de conscience!
- L'Eglise réformée de France ne voulait pas d'objecteurs parmi ses pasteurs, en 1939-1945!
- Les réformés de Mazamet préparent, depuis 1 an, la grande commémoration du 450° anniversaire du  protestantisme local! Comment iraient-ils de l'avant si leurs yeux sont toujours fixés sur le rétroviseur? Comment hâteraient-ils l'avènement du monde nouveau   et inédit, grâce au Dévoilement du Messie-sauveur, si leur activité consiste à " désservir" le protestantisme au lieu de servir le Seigneur lui-même?
Il faut désobéir au système hérité de nos pères du XVI ° siècle et à l'idéologie politico-religieuse héritée de la Chrétienté constantinienne du IV° siècle.
En prenant exemple sur Jésus lui-même.


 

Georges SIGUIER  1920--2016
 (Pasteur, Église réformée de France)  



 

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