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Civisme et politique vus du point de vue biblique à la lumière de Jésus et de son évangile. 11 accélération de l'histoire
16002 vraie " religion" Jésus lui-même
16003 un seul-evangile : Jésus 16004 l'evangile des apotres,seul authentique 16005 Jésus seul sauveur 16006 Jésus seul-messie 16007 agneau-vainqueur 16008 evangile-trahi 16009 unique-mediateur 16010 unique avenir du monde
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LA SEULE VRAIE " RELIGION" c'est JESUS lui-même. " Nous, nous prêchons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les non-juifs.. . mais sagesse de Dieu...." ( L'apôtre Paul) LA RELIGION La
définition qu'en donne le dictionnaire Petit Robert
est la suivante: " ensemble d'actes rituels liés à la
conception d'un domaine sacré distinct du profane, et
destinés à mettre l'âme humaine en rapport avec
Dieu . ( Voir l'avant propos du petit livre d'Odon Vallet: " Le
Dieu du Croissant fertile" édition Découvertes-Gallimard )
Si le domaine politique est le domaine des relations des hommes entre eux, le domaine de la religion est le domaine des relations humaines avec Dieu. Avec
Dieu! Un théologien chrétien a dit: " Dieu seul
parle bien de Dieu". S'il en est ainsi, nous devons, nous
chrétiens, croire que la révélation
du Dieu unique et véritable nous parvient en premier lieu
à travers le premier Testament, c'est à dire la Bible
d'Israël ( " Ancien Testament"). Là, le Dieu vivant se
révèle comme le Dieu saint, exclusif et intransigeant,
qui ne supporte pas que d'autrs divinités viennent lui
disputer la place dans le coeur de l'homme. ( voir Luc 4.8-
Exode 20. 1 à 6 - 1 Rois 19. 38 ) Il veut être le
seul adoré, le seul servi, et le seul aimé:
RELATIVISMES.
Le Dieu d'Israël se révèle donc comme la seule " religion" vraie. Mais le mot " religion" apparait vite ici comme inadéquat et ambigu, tout comme d'ailleurs les expressions, courantes aujourd'hui, de " Trois monothéismes" ( Judaïsme, Christianisme, Islam) ou " religions du Livre". Ces catégories sont celles qu'utilisent les historiens et les sociologues mais elles ne correspondent pas à la réalité telle que Dieu la voit et la révèle. Et le Nouveau Testament a le même point de vue que le Premier:
Ne va-t-on pas se moquer de moi si, avec
toute la Bible, je fais mienne la foi en un Dieu " jaloux"? " Non, me
dira-t-on, Dieu est Amour !" Eh bien! Précisément ,
répondrai-je: le véritable amour est jaloux; un
époux " normal" verrait-il d'un bon oeil que son épouse
le trompe en courant après quelques époux
complémentaires?
Mais
on se moquera de moi encore plus si, devenant insistant, je me
montre bien peu moderne et ignorant. Car la vérité, me
dira-t-on, c'est
- le relativisme: " De grands secteurs de la société moderne se sont ouverts à une nouvelle conscience, de type pluraliste, qui ne croit plus possible qu'une culture ou une religion revendique le monopole de valeurs uniques, absolues, valables et obligatoires pour toute l'humanité. Il s'agit d'une nouvelle mentalité qui opte avec conviction pour la pluralité, pour la validité positive mais relative de toutes les réalisations religieuses de l'humanité... Tendance croissante et irréversible." ( Forum mondial " religions, pluralisme et paix" Dakar 2011). -"Aucun intellectuel ne peut concevoir aujourd'hui, qu'un groupe d'hommes dise: la vérité est chez nous, l'erreur est dehors. L'idée que la vérité se trouve à plusieurs, dans l'échange, est une avancée de la modernité...." ( Télérama 10 novembre 2010 page 26 " Intellectuel et catholique".) - Je dois citer enfin quelques phrases d'un psychanalyste qui ne cache pas sa hargne, et son hostilité à toute religion lorsqu'il écrit: " La religion, comme le pensait Freud, est bien un délire, et un délire d'enfant apeuré.... Comment donc, au juste, peut-on être chrétien? Question clinique !...( " clinique " signifie ici: " qui relève des soins à apporter à une pathologie ) ( Patrick Delerck, membre de la société psychanalytique de Paris, page 17 du N° 37 de la revue de philosophie) PILATE RELATIVISAIT....
Il
relativisait déjà lorsqu'on lui avait amené
Jésus ligoté, arrêté la veille dans le
jardin de Gethsémani. Il relativisait d'avance, parce que pour
lui, cet incident ressemblait à beaucoup d'autres, ces faits
divers de révolte contre l'occupant romain qu'il avait eu
à traiter. Le politicien cruel et cynique savait faire crucifier
les agitateurs juifs. Les Romains firent plusieurs milliers de
crucifiés en Palestine....
Mais Pilate a surtout exprimé son relativisme lorsqu'il dit à Jésus, lors de l'interrogatoire, la phrase célèbre: " Qu'est-ce que la vérité? " ( Jean 18. 38a). Ce gouverneur militaire est un homme sceptique et désabusé. Il n'a rien d'un idéaliste ni d'un de ces chercheurs de Dieu qui, à Rome, s'intéressent aux religions venues d'Asie, et qui ne croient plus aux dieux traditionnels hérités de leurs pères. Ses dieux à lui, ce sont " César", " la déesse Rome", " la Force"... Mais pour l'évangéliste, peut-être y a-t-il dans sa question, involontairement, cette quête de vérité du monde païen qui était intense dans la culture hellénistique à la fin du 1° siècle ? LA VERITE
Le sens de ce mot, ici, est à
préciser. Le 4° évangéliste l'emploie souvent
au sens habituel et banal de " ne pas mentir": " Dis-moi la
vérité, ne ment pas! " dira une maman à son
enfant. Mais, en de nombreux passages, Jésus donne au mot "
vérité" une signification beaucoup plus profonde. Le mot
veut dire alors " réalité divine révélée par la Parole", par exemple: " La vérité vous rendra libres" ( Jean 8. 32 ) ou " Je suis venu dans le monde pour témoigner de la Vérité" ( Jean 18. 37 ).Pour faire un pas de plus, revenons sur ce récit de la comparution de Jésus devant le gouverneur romain, au chapitre 18 d'où est tirée la parole qui vient d'être citée: " Pilate dit à Jésus: " Es-tu le Roi des Juifs?" Jésus, au lieu de répondre par " oui" ou par " non", se met à poser une question à Pilate qui, agacé et irrité, rappelle Jésus à l'ordre. Jésus s'explique ensuite sur sa royauté: elle n'est pas "de ce monde" , c'est à dire elle ne se situe pas au même niveau que les Pouvoirs politiques de ce monde, que l'on conquiert par la violence ( ou par les urnes !). En effet Jésus n'a jamais appelé son peuple à la révolte armée pour restaurer un Royaume juif! Mais il sait que le chef romain ne peut comprendre le mot" roi" autrement qu'au sens habituel. Il renonce alors à prolonger le dialogue sur la royauté et il se met à parler de la vérité. Lorsque, sarcastique, Pilate lui dit de nouveau: " Ainsi donc, tu es roi, toi?" Jésus répond ceci:
Jésus se borne à se présenter comme " témoin de la Vérité", au service de la Vérité et chargé de la mission de révéler au monde l'amour de Dieu pour le monde ( Jean 3. 16 ) Mais le gouverneur ne peut pas recevoir la pleine Révélation, la " Religion" de ce " Dieu des Juifs" qu'il méprise. Au contraire. Tout disciple de jésus, à la lecture de l'Evangile de jean, va recevoir la pleine lumière: Jésus n'est pas seulement témoin de la Vérité: Il EST LA VERITE! Il n'est pas seulement témoin de la révélation: il EST LA REVELATION! autrement dit: la seule " RELIGION" vraie, selon la déclaration faite à l'apôtre Thomas: " Je suis LE CHEMIN, LA VERITE et LA VIE"
( Jean 14. 6 ) Suite :-Un seul-evangile Jésus Georges SIGUIER 1920--2016 (Pasteur, Église réformée de France) |
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