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JESUS NOTRE SEUL AVENIR

Mazamet 2011

 

 Civisme et politique 

vus du point de vue biblique

à la lumière de Jésus

et de son évangile.




11 accélération de l'histoire

13 Voici l'homme

15-devoir de désobeissance

16 Jesus notre seul avenir

17-BABEL orgueil des hommes

18-92ans evolution

19 Dieu-la religion-l'Eglise

20-vive l'Apocalypse-accueil.

21-accueil-l'imminence de la fin

22-conduite-a-adopter

23accueil-harmaguedon.

24000-accueil-jerusalem.






LE SALUT DU MONDE :
 JESUS SEUL


" SAUVONS LE MONDE !"

La mondialisation,  voilà le phénomène majeur auquel ma génération a assisté. Le monde entier s'est rapidement rétréci aux dimensions d'un village où tout se voit, tout se sait et tout se tient. Aucun problème ne trouve sa solution si ce n'est globalement. L'espace "France", l'espace "Europe" ou l'espace "Continent" ne suffisent plus, pour penser correctement l''économie, la politique, les communications ou la culture. Par exemple, on ne peut plus être présent et agissant dans les instances internationales si on ne parle pas l'anglais couramment. La télévision permet de voir un événement qui a lieu à Tokyo en même temps qu'il se produit, en direct, " in live"; et grâce à Internet, on peut tenir à Paris une réunion sans la présence physique des intervenants. Tout ce qui est de première importance pour l'humanité doit être pensé globalement. La nature qui, elle,  ne connaît pas de frontières nationales, nous le rappelle sans cesse, notamment au plan de l'écologie. Le nuage radioactif venu de Tchernobyl ne savait pas respecter les frontières de notre Hexagone ! Les tremblements de terre et autres séismes ne le savent pas non plus.
Or, de plus en plus, les hommes prennent conscience que leur planète est gravement malade et inguérissable. La fin du monde est d'actualité. Sauvons le monde!

SAUVER LE MONDE .... DE QUOI ?

Quand les media parlent de la " fin" du monde, le mot " fin" veut dire la "mort": catastrophe globale, anéantissement, disparition par mort brutale ou mort lente. La Bible, elle, emploiera à ce sujet le mot " fin" au sens de "dénouement"... et ajoutera "heureux" dénouement!
Comme l'humanité se sent particulièrement coupable et responsable de cette mort  lente qu'elle risque de subir, par sa faute, alors, elle met tout en oeuvre pour sauver le monde de .... sa mort. A grands renforts de recherches théoriques, de colloques internationaux, de conférences d'experts et de programmes écologiques, la société humaine mondiale mobilise toutes les ressources humaines dont elle dispose, afin d'éviter le pire.
Le pire, c'est ce que j'appellerai la perdition. On utilise ce mot au niveau individuel lorsqu'une personne, en fin de vie, n'a plus que quelques heures à vivre: " elle est perdue", dit-on. De la même façon, au niveau collectif de ce monde, sachons qu'il est perdu. Pas seulement menacé de perdition mais bel et bien perdu.
Depuis quand? Depuis que le Créateur,après le  "Déluge", a bien voulu donner aux humains un sursis, une prolongation de vie, l'Histoire....

LE SALUT INDIVIDUEL.

Après le salut collectif, le salut personnel est maintenant à présenter, les deux étant intimement liés dans le contenu de l'Evangile. De même que Jésus est le Sauveur du monde, de même Jésus est mon Sauveur personnel.
On voit bien ce lien entre les deux, dans un épisode que raconte l'Evangile de Jean (Chapitre 4): la rencontre de Jésus et de la femme samaritaine.  Celle-ci est mise par Jésus sur la voie de son salut personnel et même suffisamment pour que, laissant sa cruche vide prés du puits, elle courre au village rendre témoignage à ce Sauveur qui la transforme. 
Mais les samaritains à leur tour, retenant Jésus chez eux pour l'écouter deux jours durant, en arrivent finalement à cette extraordinaire confession de foi: " Nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde".
Ainsi, en cette circonstance, apparait clairement que Jésus est reconnu à la fois comme l'auteur du salut mondial et l'auteur du salut individuel.
" Nous, nous témoignons, pour l'avoir contemplé, que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde " (1 Jean 4,14)
Seul salut pour le monde et pour toi....

L'HISTOIRE DU SALUT MONDIAL.

Par ces mots nous résumons tout l'Evangile de Dieu, du moins en ce qui concerne la collectivité humaine, les vivants et les morts. Bonne Nouvelle!
Déjà, lorsque Dieu "s'était repenti" d'avoir envisagé l'anéantissement définitif de cette humanité perverse et criminelle ( Genèse 6, 5 à 9, 17 ), cette repentance originelle changeait l'Histoire puisqu'elle ouvrait un avenir.
Mais c'est une histoire de salut proprement dit qui a commencé lorsqu'un homme, Abraham, a reçu vocation d'être le partenaire de Dieu dans cette oeuvre de salut. Avec l'alliance conclue avec Abraham, puis avec son fils Isaac, ensuite avec son petit-fils Jacob ( Israël) et enfin avec les douze fils d'Israël, avec ce pacte perpétuel Dieu faisait une promesse essentielle : " Par ce peuple spécial issu de toi, Le salut ( bénédiction) viendra sur l'humanité entière". " Toutes les nations seront bénies en toi, par ta postérité" ( Genèse 12, 1 à 4 ).

A l'intérieur de l'Histoire générale et universelle, cette Alliance a donné lieu à une Histoire " sainte" dont le point culminant a été atteint lorsque Dieu a donné aux hommes Jésus, Jésus comme Sauveur du monde".

ETRE SAUVE...

" Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. Car Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde mais pour que le monde soit sauvé par lui."
( Jean 3, 16-17 )

Trop souvent les chrétiens ont pensé le salut individuel sous l'angle d'un verdict qui, après la mort, tomberait de la bouche d'un Juge appliquant sa sentence: ou bien le salut éternel ^pour les croyants fidèles ou bien la perdition éternelle pour les autres, ceux qui ne seraient pas convertis à Jésus. Le ciel pour les uns, l'enfer pour les autres !
Une telle "logique" est en contradiction absolue avec le contenu du salut personnel tel que le Nouveau testament nous le présente:
 Le salut comporte trois étapes, exactement comme un cours d'eau qui, successivement, est 1° la source, 2° le cours, 3° l'embouchure ou l'estuaire.
Le salut commence par le pardon de Dieu, accordé gratuitement à quiconque se met à croire en Jésus pour lui appartenir. Ce grand pardon ne se situe pas à la fin du parcours de la vie, post mortem, mais au début de la vie en Christ. A la source. Le point de départ du salut est ce changement décisif: une " naissance nouvelle" grâce à l'adoption filiale par le Père qui se réconcilie avec son enfant perdu, qui le judtifie, donc le sauve.
C'est le salut initial qui me permet de dire, au présent: " Je suis sauvé".

Mais le salut ne s'arrête pas là. Car le sauveur ne me sauve pas un jour pour me " laisser tomber" le lendemain. Après ma réconciliation avec le Père et le don du Saint Esprit, va s'écrire quotidiennement ma communion personnelle avec le Sauveur ressuscité. C'est le salut " en cours", en mouvement et en devenir: je suis " en train" de vivre et de rendre effectif ce salut . C'est ma " sanctification", portant du fruit d'amour grâce au " Christ en moi" et mon obéissance par la foi.
Enfin le jour viendra ( et " il vient", le Jour de Dieu et de son Messie!) où l'Avènement du Royaume ( et la résurrection) me gratifiera de ce corps misérable et mortel. Je connaîtrai alors, définitivement, la plénitude de mon salut... en même temps que ce monde sera globalement sauvé par l'instauration promise de " la terre nouvelle " et des cieux " nouveaux".

 

Georges SIGUIER  1920--2016
 (Pasteur, Église réformée de France)  


 

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