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Le temps qui nous reste LE SIGNE DE L'IMMINENCE de la FIN Les crises (écolo, politiques, guerres..) sont-elles les signes de la fin? Concomitance. Le signe de l'imminence de la Parousie. La prophétie du signe par Jésus. Résurrection, renaissance. Proximité ou imminence. Le Royaume s'est fait proche quand Jésus a commencé sa proclamation. Les 2 signes des 2 actes de la Fin. Au temps où Jésus accélérait.... Colère, jugement, grâce..... Harmaguedon, le dernier jugement. Le salut de tout Israël. Juste avant de voir Jésus en son Arrivée. Les effets de la Parousie |
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vus du point de vue biblique à la lumière de Jésus et de son évangile.
2100-accueil-l'imminence de la fin
2101-prelude 2102-findumonde. 2103-dernierstemps. 2104-acceleration. 2105-signes-de-l-imminence. 2106-que-faire-donc. |
Dieu a-t-il oublié sa promesse? ( génèse 8 et 9).... LES CRISES SONT-ELLES LES SIGNES DE LA FIN? Y a-t-il simple concomitance
entre le fait qu'en 2014 l'état du monde quasi désespéré et la
proximité de la Venue du Christ vont de pair?Ou bien le chaos mondial,
atteignant bientôt son paroxisme final, est-il la preuve que la fin du
monde est proche? "A voir ce que l'on voit actuellement c'est que la
fin du monde est pour bientôt", disent de nombreux chrétiens. Pour eux l'aggravation du mal, aujourd'hui, est la cause
de la fin de l'Histoire. C'est un rapport de cause à effet: les crises
seraient le signe de l'imminence. Pour ma part je parlerai plutôt de concomitance.
Le dictionnaire la définit ainsi: "Rapport de simultanéité entre deux
faits". et il ajoute:" Concomitant est un fait qui accompagne un
autre fait, qui coïncide, coexiste avec lui". Ainsi la rapide
réalisation du plan de Salut coexiste et coïncide avec la rapide
détériorisation écologique, politique, sociale et économique. Les deux vont ensemble.
Simple coïncidence due au hasard? Absolument pas, car Dieu est maître de l'Histoire. Mais peut-être estime-t-il, comme c'était le cas au temps d'Abraham: "....L'iniquité des Amorites ( aujourd'hui de "l'Humanité") n'a pas encore atteint son comble" (Génèse 15-16)? *Il faut d'abord la fin du "millenium".
Dès que je crois en avoir fini avec les points d'interrogation voilà
qu'aussitôt surgissent d'autres points d'interrogation et de nouveaux
problèmes!
Je viens tout juste de citer Génèse 15-16 (" l'iniquité des Amorites n'a pas encore atteint son comble"), en finissant la page sur un "peut-être que....", qu' immédiatement deux nouveaux problèmes me viennent à l'esprit: * D'une part 2 Thessalonissiens 2 ("Il faut d'abord que vienne et se révèle l'Homme de l'impiété, l'Impie"), c'est à dire "César".
Le conteste historique et littéraire n'était plus le même.* D'autre part Apocalypse 20 ("Il faut d'abord que les mille ans soient parvenus à leur terme") c'est à dire la fin des "derniers temps". Pour simplifier ces deux passages difficiles et employer deux mots courants pour donner un titre à chacun d'eux, je dirai que le texte de Paul parle de "l'Antéchrist" et que le texte de l'Apocalypse parle du "Millenium". Il est utile d'indiquer qu'un demi-siècle environ sépare la lette écrite par Paul ( an 51) de la rédaction de l'Apocalypse de Jean (vers 95 ou 100) PROXIMITE OU IMMINENCE? Une remarque est ici absolument indispensable pour la compréhension des pages suivantes. C'est la différence entre "proximité et "imminence". * Le dictionnaire indique que la "proximité" est "la situation d'une chose qui est à peu de distance d'une autre; de plusieurs choses qui sont proches (voisins à faible distance)". C'est la proximité dans l'espace. Mais il y a aussi la proximité dans le temps: "caractère de ce qui est rappoché dans le temps, passé ou futur". La locution adverbiale "près de" s'applique aux deux proximités, soit pour l'espace ("un tel habite près de chez moi") soit pour le temps ("être près de la retraite" De la même façon les Evangiles disent "Le Royaume de Dieu est près de vous" (là où est Jésus) et " Le Royaume de Dieu est près de se manifester". Mais "l'imminence" signifie autre chose. Ce mot s'applique à ce qui, dans le temps, va arriver dans très peu de temps. Jésus prévenait ses disciples que la destruction du Temple serait imminente lorsqu'ils verraient se produire l'encerclement de la ville par les légions romaines (Luc 21. 20 à 24 ) . De même l'imminence de la fin de ce monde.... LA FIN DE CE MONDE EST DEVENUE PROCHE lorsque, en Galilée, Jésus a commencé sa proclamation:
Jésus n'a pas dit: "Le Règne de Dieu est imminent", il a dit: "le Règne de Dieu est devenu proche". Et il authentifiait cette proximité par des guérisons et des miracles. Ces "signes" multiples et variés, ajoutés aux "paraboles du Royaume" étaient données aux gens pour qu'ils discernent en Jésus la présence même de la royauté divine. Mais ce n'était pas encore le moment de l'imminence de la Parousie et de la venue en gloire du Fils de l'Homme: "Cette bonne Nouvelle du Royaume" disait-il, sera proclamée dans le monde entier.... alors viendra la Fin ( de ce monde)" (Matthieu 24.14) N'est-ce pas chose faite? Donc..... AU TEMPS OU JESUS ACCELERAIT.
En un temps très court (3 ans), tout sera fait: entrée royale à Jérusalem et dans le Temple, arrestation, condamnation à mort, trahison, crucifixion, résurrection, ascension). A grande vitesse, l'oeuvre de la Rédemption a été accomplie. Divine accélération! * Jusqu'au jour où Marie mit au monde son fils aîné, cela avait été, en Israël, le temps de la longue attente. "Depuis plus de quatre mille ans, nous attendons cet heureux temps". Le temps où l'Histoire marchait au ralenti, comme un fleuve lent, loin de son embouchure. Puis, tout d'un coup, ce fut l'accélération foudroyante: une trentaine d'années de vie, seulement, pour Jésus. Et si, pour sa Parousie, de nouveau, s'il accélérait. Oh! Oui. Avant la Parousie de l'Agneau de Dieu, la colère divine va être le signe de l'imminence succédant à la simple proximité. Elle va provoquer la panique de tous les hommes, à commencer par " les rois, les grands, les chefs militaires, les riches et les puissants", tous atteints par la "justice sociale" de Dieu, "ce feu dévorant entre les mains entre les mains de qui il est terrible de tomber" (Hébreux 10. 30) Mais les autres "esclaves ou hommes libres", seront tous rattrapés par le Juge suprême, leur Seigneur: sa grâce n'est jamais méritée et ne sera jamais un droit! D'autre part, comprenons bien qu'il y a eu, qu'il y a et qu'il y aura plusieurs jugements: d'abord il y a les "jugements-colère" (atteignant la Nature et l'Humanité) ; puis il y a les "jugements-triage" séparant par exemple les uns des autres (Matthieu 24 -25 ) soit une collectivité (exemple :Israël, Romain 9 à 11) soit chaque individu ( pour un sort provisoire dans le "séjour des morts" dès son décès); ensuite il y a le "jugement dernier", proprement dit, c'est à dire la décision ultime, le "dernier mot que prononcera au sujet de chacun de nous. ( seul le PèreMatthieu 25. 31-46 n'est pas le jugement dernier mais le jugement avant dernier, triage fait par Jésus pour présenter à Dieu le peuple messianique, fruit de son oeuvre de Messie). COLERE, JUGEMENT, GRACE, La colère de l'Agneau. Le livre de l'Apocalypse donne à Jésus le nom et le titre "d'Agneau de Dieu", en référence à l'agneau de l'Exode (dont le sang préservait les Hébreux de la mort) et à l'agneau d'Esïe 53 qui prend sur lui les péchés du monde. Mais, en même temps, chose étrange, l'Apocalypse nous annonce la "colère" de cet agneau:
Mais tout s'éclaire dès que, dans la souveraineté divine (sur le "trône céleste"). Le Fils a été associé au Père. Depuis son "ascension", Jésus est inséparable du Père. "Il siège à la droite de Dieu" dit notre confession de foi. C'est pourquoi il y a une "colère" de Jésus, analogue à celle de Dieu. Le Messie va procéder à un jugement. L'expression "Jour de colère", dans l'Ancien Testament, désignait l'intervention finale et justicière de Dieu (Sophonie 1. 14 et ss) . Le Nouveau testament a repris cette expression pour dire que le Dénouement de l'Histoire et la fin de ce monde seront marqués par les jugements divins,... avant que la Miséricorde ne l'emporte sur la colère. Celle-ci, en effet, n'est pas un défaut, un emportement mauvais, un emballement regrettable comme dans nos comportements humains. Au contraire, c'est l'activité de Dieu quand il dénonce le Mal, quand il le punit, le réprime ou le détruit. C'est sa Sainteté pleine d'amour. LE DERNIER ET GRAND "JOUR DE DIEU": HARMAGUEDON. " Jour" de IHVH, ou de Jéhovah, ou de l'Eternel, ou d'Adonaï... La variété des mots importe peu. L'important est de ne pas perdre de vue que le Dieu unique et indicible est le Dieu d'Israël, le "Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob". Car il n'y a pas d'autre Dieu que celui-là. Il en résulte que le jugement final et le dénouement de l'Histoire ne peuvent être accomplis que par " Yahvé", le Dieu des Juifs. Or le grand " Jour de Dieu" va être celui de Jésus. Le Messie d'Israël. C'est l'Evangile: Il n'est pas inutile de consacrer quelques lignes à l'explication de cette expression biblique: Le "Jour de Dieu". Voici ce qu'en dit le Vocabulaire Biblique: " L'attente d'une intervention fulgurante de Yahvé en faveur d'Israël semble s'être exprimée très tôt: on attendait un "jour de Lumière" (Amos 5.18). De fait, à travers les applications variées qu'en font les prophètes, du 8° au 4° siècle, on retrouve le même schéma décrivant le Jour du seigneur: Yahvé pousse son cri de guerre ( Sophonie 1.14) et....il rassemble ses armées pour le combat ( Esaïe 13. 3 ss.) C'est un jour de nuages et de feu (Malachie 3. 19), les cieux sont roulés (Esaïe 34.4), la terre tremble (Joël . 1, 10ss), le monde est dévasté (Esaïe 7.23), la panique s'empare des humains (Esaïe 2. 10,19). C'est l'extermination générale (Sophonie 1.18), le jugement et le tri (Malachie3.20) ......" La Bonne Nouvelle, l'Evangile, proclame la grande nouveauté par rapport à l'Ancien Testament: le Jour de Yahvé et le Jour duMessie vont être inséparables et auront lieu ensemble. C'est pourquoi l'Apocalypse de jean, à son tour, annonce que le Jour du Christ sera "Harmaguedon"; la bonne traduction de ce mot hébreu renvoie parfaitement aux mots employés autrefois par Joël, Sophonie, Zacharie: HAR= la montagne MAG =(de) Maggog (Apocalypse 20.8) GUE =(au) vallon DON = du jugement Oui, l'Histoire du monde aboutit au grand et dernier jugement. Mais le jugement de Dieu sera l'élimination de tout ce qui fait le malheur du monde: la mort de la Mort et du péché. "La mort a été engloutie dans la Victoire!" (1Corinthiens 15.54) HARMAGUEDON :nous trouvons ce mot au verset 16 d'Apocalypse 16: * Une élimination d'Israël par étape.... La télévision d'Etat syrienne a récemment diffusé une interwiew d'Abbas Zaki, membre du comité central du Fatah (l'une des deux principales organisations palestiniennes), qui déclarait: "Même les plus radicaux d'entre nous, le Hamas, ou les Forces combattantes, réclamons un Etat (palestinien) établi sur les frontières de 1967. Ensuite, nous irons plus loin, car "l'idée inspiratrice" ne peut être appliquée d'un coup, mais par paliers..." Or, lors d'une interwew donnée à la chaine qatarie Al-Jazeera, il avait expliqué que cette " était un plan d' idée inspiratrice"élimination d'Israël par étapes, la première étant de rendre impossible sa survie en créant un Etat palestinien sur les frontières de 1967. " Vous pouvez le dire entre vous, mais pas au monde", avait-il ajouté... (Citation de "Document Expériences" février 2004) ".... éliminer Israël, rendre impossible sa survie".... et, pour cela, procéder par étapes", nous reconnaissons là l'idée inspiratrice, le programme diabolique de tout antisémitisme. Nous retrouvons celui-ci aujourd'hui, après l'avoir connu au siècle dernier. (La choah). Le livre de l'Apocalypse nous le fait voir aussi, avec sa façon de parler spécifique, mais toujours en annonçant sa fin définitive, conjuguée avec l'anéantissement de Satan, de la Mort et de toutes les forces du Mal.
C'est le jugement de ce monde, mais le dernier (ou l'avant-dernier selon le symbolisme des chiffres (7 ou 8). La lutte finale de l'humanité contre Dieu aboutit à la victoire définitive du Seigneur Dieu et de son Messie. Notons bien le caractère politique de ce dénouement. Il n'est donc pas exact, pour parler de l'hostilité de ce monde contre Dieu, de dire "hostilité contre l'Eglise" ( voir note de la T.O.B. page 810). C'est contre Israël, contre Jérusalem et contre la politique du Messie que les nations se liguent (Psaume 2). Et c'est de toute la politique des Nations que le Dieu vivant triomphe. JUSTE AVANT..... Que la Parousie du Messie fasse éclater aux yeux du monde la miséricorde de Dieu en faveur d'Israël. - Juste avant que Jésus soit vu descendant du ciel, pour ne plus y remonter mais pour réaliser ici-bas la terre nouvelle du Royaume et y habiter avec nous perpétuellement, - Juste avant que notre Père accomplisse, par l'arrivée de son Fils unique, la destruction totale de tout antisémitisme et de toute vélléité d'en finir avec les juifs. - Juste avant que, d'un seul coup, l'humanité réalise que, décidément, "le salut vient des juifs" ( Jean 4.22). - Juste avant que la proximité du Royaume se charge en "imminence", ne faut-il pas qu'une fois encore (la dernière!) Sion-Jérusalem subisse l'assaut de cette coalition militaire mondiale que l'Apocalypse de Jean nomme "Gog et Maggog" (20. 8)? L'Apocalypse dit en effet:
Hitler, dans son livre ( Mein Kampf = "mon combat") a écrit: "L'humanité ne peut être sauvée sans que le peuple juif soit éliminé, d'une manière ou d'une autre"...; "En luttant contre les juifs, je suis le serviteur du Seigneur". Et, avant de se suicider dans son bunker, à Berlin, ce même Hitler donnait comme mot d'ordre: "Continuez la lutte contre le judaïsme mondial". Ce n'était pas là une simple obsession pathologique du Führer. C'était aussi l'expression d'une pathologie sociale, séculaire, "trouble obsessionnel compulsif" (TOC) : antisémitisme diabolique qui veut en finir avec Israël afin d'en finir avec le Dieu d'Israël. Actuellement, 80 ans après l'antisémitisme nazi, renaît et se développe partout cette haine obscure du Juif: à travers le monde musulman, les populations arabes, les jeunes français partant à la "guerre sainte", les extrémistes du F.N., et c.... Ne le faut-il pas? AVANT LA PAROUSIE, le Jugement durera un temps limité, mais suffisamment longtemps pour que l'effroi menace aussi la foi des chrétiens. Ceux-ci, en effet, ne seront pas encore séparés des autres. Ils seront au milieu d'eux et soumis à la même détresse. C'est la raison pour laquelle ils sont exhortés à "se redresser", à " relever la tête", en témoins victorieux, à tendre leurs bras vers le Sauveur qui va arriver ( Luc 21.25-32) Mais une telle attitude ne s'improvise pas au dernier moment!! L'étiquette chrétienne du "chrétien de nom" ne lui sera d'aucun secours!! Pour ne pas être livré sans défense à la panique mondiale, le fidèle de Jésus aura besoin d'être habitué à vivre en communion permanente avec Jésus, à se laisser guider par ,sa parole et son Esprit, et à hâter sa venue par la prière quotidienne. J'aime beaucoup, à cet égard, un cantique ( que certains trouveront "vieillot" et un peu sentimental)! Je vais poutrtant en donner ici les paroles car je les fais miennes profondément et je suis sûr qu'elles pourront aider quelques lecteurs à se redresser et à relever la tête. (Recueil " Sur les ailes de la foi" N° 432 ( Ch. Rochedieu) PROPHETIE DE JOEL 4.9 à 17
" Alors on verra le Fils de l'Homme venir, entouré de nuées, dans la plénitude de la puissance et dans la gloire.. Alors il enverra ses anges pour rassembler ses élus" (Marc 13.27) LES EFFETS DE LA PAROUSIE. C'est le rassemblement des "élus", le tri, la sélection des fils et filles de Dieu devenus ses enfants par leur foi en Jésus. Ceux qui sont dans le séjour des morts ( le Chéol, l'Hadès, les Enfers...) en sont délivrés par leur Seigneur. Et, pour former son immense escorte, ils rejoignent les élus encore en vie sur terre. Ceux-là, sans connaître la mort, sont transformés en un clin d'oeil. Ensemble, les uns et les autres forment le cortège du Sauveur. Ce cortège va-t-il au ciel? Ces élus abandonneraient-ils à leur triste sort l'immense foule des "non-élus"? Jamais de la vie! Au contraire! En suivant Jésus, ils vont s'occuper des "non-élus", pour qu'ils deviennent, eux aussi, des "élus", à leur tour. Comme Jésus, ils ne veulent ni la mort ni la perdition des pécheurs. En particulier ils se refusent à voir la Jérusalem nouvelle amputée de la masse des juifs qui croyaient honorer Dieu sans honorer son Fils. Comme dans la parabole du fils perdu (Luc 5.) ils deviennent ce fils qui entre dans le festin des retrouvailles. Il faut que la joie de Dieu soit complète et que sa Jérusalem soit belle.
Par la Parousie du Roi des Juifs, Dieu va sauver tout Israël et tous les non-juifs qui sont greffés sur Israël. ( Romains 9 à 11) LE SALUT DE TOUT ISRAEL. Dans les citations que je viens de faire, chaque mot compte. Car ce que désigne chaque désignation, ce n'est pas de l'imagerie, mais, bien au contraire: de la réalité, concrète et tangible. De même que, le jour de sa resurrection, sous les yeux de l'apôtre Thomas, le corps de Jésus a été parfaitement réel, concret et tangible, de la même façon le corps nouveau des ressuscités sera parfaitement réel, à cet égard semblable au "prototype", c'est à dire au corps de Jésus.
Mais une telle mutation des individus sera indissociable de la transformation collective de ce que l'apôtre appelle " l'Israël de Dieu" (Galates 6. 16) Que veut dire cette désignation? Une note de la T.O.B. ( Traduction oeucuménique de la Bible N.T. page 567) nous l'explique clairement. Je la transcris, à cause de son importance. * "Qu'est-ce que l'Israël de Dieu? Faut-il l'identifier au nouveau peuple de Dieu, l'Eglise, par opposition à l'Israël selon la chair? " dont parle 1 Corinthiens 10. 18? Il y a deux objections à cela. D'une part paul juxtapose ici, loin de les confondre, l'Israël de Dieu et l'ensemble des croyants. D'autre part Paul n'oppose nullement l'Israël de Dieu à l'Israël selon la chair; jamais non plus il n'appelle l'Eglise du nom de "nouvel Israël" . Nous croyons donc que pour lui, " l'Israël de Dieu" est l'ensemble des Israëlites qui ont cru au Christ crucifié et qui, unis aux non-juifs "messianiques" (convertis à Jésus) forment le vrai " peuple de Dieu" (Romains 9 à 11) Le plus souvent laissés de coté, ces trois chapitres de la lettre aux Romains exposent la pensée de Dieu sur l'avenir du peuple juif. Cet avenir, sous la dépendance de l'avènement du Royaume, sera le salut de tout Israël par la réalisation du vrai "sionisme", celui de Jésus: "Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde" (Romains 11. 32) RESURRECTION, RENAISSANCE... L'Apocalypse ( "dévoilement", " révélation" de Jésus) va être le moment de la résurrection personnelle et de la renaissance du monde. Loin d'apporter la disparition définitive de notre monde, la Parousie va nous apporter l'avènement de " l'habitat " re-créé pour le bonheur de l'humanité transformée. Le bel avenir va bientôt "descendre" d'en-haut, comme le cadeau de la miséricorde de Dieu.
Le "Jour de Gloire " arrive, le vrai! Quand l'imminence, le signe, seront vus, alors aussitôt après, Jésus sera vu du monde entier. C'est alors qu'il accomplira non seulement la résurrection personnelle des êtres humains mais aussi la renaissance de notre terre et de nos cieux. Voilà l'avenir! De quoi nous réjouir! LA PROPHETIE du Signe Voici l'annonce faite par Jésus:
LE SIGNE DE L'IMMINENCE. Aujourd'hui, l'annonce de l'Evangile dans le monde entier et la proclamation du nom de Jésus-Seigneur de l'univers sont accomplies. Jusqu'aux îles les plus éloignées, jusqu'aux extrémités de la terre, se réalisent les deux "nécéssités divines" préalables à la Fin: - L'évangélisation mondiale par l'Evangile. - Le recrutement des disciples de Jésus, Les deux étant inséparables. Actuellement, la mondialisation de la société humaine parachève l'oeuvre de l'évangélisation et accomplit pleinement le rassemblement du Peuple messianique, "corps du Christ". Et cela au milieu même de la persécution, de la division et des tribulations de toutes sortes (Evangile de Marc 13. 5 à 10) Bien sûr, cela ne se voit pas,
que le vainqueur du monde est le Messie juif ressuscité et que, d'un
moment à l'autre il fera passer l'Histoire de ce monde du temps de la
simple proximité au temps de l'imminence du Royaume. Mais bientôt " tous les yeux le verront"! Et, juste avant, soudain, le signal avertisseur sera celui-ci: toutes les forces cosmiques et astrales seront ébranlées et n'assureront plus l'équilibre providentiel qui a permis la vie de notre planète et de l'humanité.
Lors de la mort de Jésus sur la croix, la nature elle-même avait subi le choc: ténèbres sur tout le pays ( ou la "terre") et tremblement de terre bouleversant le peleton d'exécution (Matthieu 27. 45 à 54). De la même façon mais, cette fois, au niveau universel, le jugement du Créateur fait tout trembler, partout. C'est alors que soudain, à la vue du monde entier, le Fils de l'Homme paraît: ce sera, en un instant, l'éclat de la Parousie.
Par conséquent, au sujet du signe de l'imminence de la Parousie, juste avant que le crucifié ne paraisse aux yeux de tous, quel sera le signe que son Arrivée va soudain se produire? Voici ce signe ( N° 2, longtemps après le signe N° 1 du temple incendié): la terrible perturbation de notre habitat si fragile et l'ébranlement universel des lois physiques qui nous paraissaient inébranlables.. Mais Jésus va arriver en Sauveur! Il ne vient pas pour prendre sa revanche,
LES DEUX SIGNES DE LA FIN. Pour être informés des signes de la fin de ce monde nous devons comprendre ce qu'en disent les "apocalypse synoptiques" c'est à dire les annonces faites par Jésus selon les Evangiles ( Matthieu 24, Marc 13, Luc 17 et 21... ) Ne nous contentons pas de sonder l'Apocalypse de Jean! ( Dans ce dernier livre du Nouveau testament, l'emploie des mots "puis", "ensuite" ou "après" prète souvent à confusion: ils ne s'appliquent pas à une succession temporelle d'évènements, mais à la succession de "vues" qu'on montre l'une après l'autre.) Ces trois Evangiles témoignent que Jésus fait un lien étroit entre la fin du temple de Jérusalem et la fin de ce monde
En joignant, ensemble, les deux évènements qui, pour eux, étaient à venir, les disciples ne pensaient pas autrement que Jésus. Ils savaient que le Seigneur Dieu jugerait le Temple qui lui était consacré, avant de juger le monde des nations. Ils savaient aussi que la fin de la maison de Dieu aurait lieu dans un proche avenir, au temps de leur génération: " Cette génération ne passera pas que tout cela n'arrive" leur disait le Maître ( Marc 13. 30) Effectivement, à partir des années 66-67 déjà, des révoltes juives provoquèrent la répréssion romaine. Ce fut le début du "temps de détresse" (Marc 13. 19) Et c'est à la Pâque 70 que le général Titus investit Jérusalem avec quatre légions. Et, le 20 août, eut lieu l'incendie du Temple, sa fin définitive. Mais alors, au sujet du signe de l'imminence, que répondait Jésus? Est-ce qu'il indiquait clairement ce que serait le signal avant-coureur auquel il faudrait être attentif? Oui, Jésus dit à quel signe on reconnaîtra l'imminence de la fin du Temple. Voici ce signe:
L'acte N° 1 de, la fin de ce monde et le signe N° 1 qui lui correspondait n'étaient pas du spectacle à regarder! De même l'acte N° 2 de la fin de ce monde et le signe N°2 qui lui correspond ne seront pas un film de science-fiction! Car tous les êtres humains y seront personnellement impliqués. Aucun ne pourra fuir, ce Jour-là, le jugement et la colère de Dieu. ULTIMES JUGEMENTS. En annonçant cela à ses disciples Jésus disait clairement les choses:
Avant la soudaine parution ("Parousie") du Messie ily aura un temps où le jugement de notre humanité et de son habitat ( la planète terre) s'accompagnera de phénomènes physiques: ébranlement général du monde matériel, perturbation de l'équilibre astronomique qui assure toute vie sur terre; comme si était suspendue l'alliance de Dieu avec Noé et toutes les créatures ( conservation du monde, signe de l'arc-en-ciel (Génèse 9); fin de la stabilité du monde. Panique!! SUITE : que-faire-donc. Georges SIGUIER 1920--2016
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