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vus du point de vue biblique à la lumière de Jésus et de son évangile. 11 accélération de l'histoire 21-accueil-l'imminence de la fin 22-conduite-a-adopter
2200-accueil-plan.
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L'EVANGILE A ANNONCE CE DENOUEMENT.
Que
ce monde touche à sa fin, que le monde nouveau soit déjà prêt et que le
Christ Jésus soit chargé de nous apporter par sa Parousie, tout cela
est annoncé par l'Evangile.Ce que nous appelons "Evangile" (du grec "euaggélion"= bonne nouvelle) comprend deux parties inséparables: ----d'une part la Bonne Nouvelle que Jésus a proclamée pendant les années de son activité dans le pays d'Israël. Elle peut se résumer ainsi: "Le Royaume de Dieu est proche! Convertissez-vous......" ----d'autre part la Bonne Nouvelle proclamée par les apôtres après la résurrection et l'ascension de Jésus. C'est le Message "au sujet de" Jésus glorifié par Dieu. C'est l'annonce que Jésus est éternellement vivant comme Messie d'Israël et souverain Seigneur du monde. L'ensemble ce cette Bonne Nouvelle est orientée vers l'instauration, sur une terre rénovée, du Royaume de Dieu promis par les prophètes d'Israël. Cet Evangile annonce la Parousie de Jésus et , arrivant ici-bas avec Jésus, le monde nouveau préparé de longue date par Adonaï Yahvé, le Dieu d'Israël, et déjà prêt en Jésus ressuscité. Le monde ancien, le nôtre, pourra disparaître d'un seul coup puisque son remplaçant est, depuis longtemps, prêt pour lui succéder! L'histoire de l'Humanité ne sera pas conclue par une crise de succession; elle n'aboutira pas à une impasse ou une issue problématique; non, le changement de monde à venir est parfaitement assuré puisque Jésus va arriver, porteur de "la terre nouvelle et des cieux nouveaux où la justice règnera". Des erreurs séculaires, après la mort des apôtres fondateurs, se sont glissées dans l'unique Evangile et continuent de dénaturer l'espérance du monde nouveau. Par exemple il y a erreur lorsque les chrétiens professent que le "Royaume de Dieu" est situé au ciel, qu'il restera au ciel à perpétuité, qu'il n'y aura pas d'autre monde nouveau que les réalités éternelles d'en-haut et que la Parousie sera le retour au ciel d'un Rédempteur qui ne sera "descendu" ici-bas, à sa Parousie que pour nous emporter "là-haut"! Une autre erreur consiste à annoncer deux Parousies successives séparées par la période de mille ans ( dites le "Millenium"). A partir d'une fausse compréhension d'Apocalypse 20, cet évangile érroné affirme que les "derniers temps" commenceront par une parousie de Jésus qui emmènera au ciel les élus pour qu'ils règnent mille ans avec lui, après quoi la seconde parousie viendra tout accomplir, pour le jugement dernier et pour le salut éternel. Sans doute en réaction à ces deux types d'erreur, une dérive faussant l'Evangile s'installe de plus en plus: la présence actuelle du Règne prend tellement d'impotance que le futur de la Parousie en est dévalorisé, est passé sous silence, voire même nié !! Or ce futur est essentiel. L'ANNONCE DE LA PAROUSIE.
par l'évangile de Marc (13. 1-37)
en sa Parousie. Et avec lui, en cadeaux inouï, il apporte le monde nouveau.
"VOICI, JE FAIS TOUTES CHOSES NOUVELLES"
(Apocalypse 21.5)
1-- Le paradis (ou
jardin d'Eden) thème qui est repris de la Génèse où est évoquée
l'existence délicieuse dans un habitat spécialement conçu pour le
bonheur des êtres humains . (Génèse 2.)Le mot "nouveau" est partout présent pour caractériser ce "Royaume de Dieu" qui vient.
Dans ce royaume tout sera nouveau par rapport au "monde ancien" qui a disparu"
(21.4): La cité de Sion, la terre, les cieux, les êtres humains
gratifiés d'un corps de résurrection inédit qui n'annulera pas
l'identité personnelle de chacun.....
Il faut aussi ajouter: un temps nouveau que le Créateur inventera pour habiter toujours avec nous. Ce temps neuf est bien difficile à qualifier mais le mot "perpétuel" est sans doute préférable au mot "éternel". En effet la notion d'"éternité" est utilisée pour dire "absence de temps", alors que le Dieu vivant n'est pas hors du temps mais dans tous les temps, le notre (24 heure sur 24), celui des galaxies lointaines et ce temps nouveau qui ne nous est pas encore connu, celui du Règne de Jésus. C'est pourquoi nous ne devons pas essayer d'imaginer concrètement ce que seront le cadre et la vie du Royaume de Dieu, à partir de la Parousie. Ce serait en vain et l'auteur de l'Apocalypse le savait bien, déjà. L'inimaginable ne se décrit pas. Il n'est à notre portée qu'en ayant recours à des comparaisons avec des choses connues, à des métaphores ou des allégories entrées dans notre culture ( par exemple celle de l'"Agneau" siégeant sur un trône, sur la place de la Cité) On comprend donc que les deux derniers chapitres du livre ( Apocalypse 21 et 22) aient recours à trois comparaisons qui, ensemble, "décrivent" indirectement la gloire du Royaume: 2-- La cité, la capitale Jérusalem, thème de ce nouveau et perpétuel lieu de vie dont est gratfié l'Israël nouveau; thème repris des prophéties d'Esaïe, d'Ezéchiel et c... 3-- La terre promise: elle n'est plus seulement le pays de Canaan, promis à Abraham et à ses descendants puis conquis par Josué. Elle est devenue le monde entier. Il faut mettre ensemble ces trois thèmes, sans chercher à en tirer des visualisations spécieuses, mais en saisissant toujours l'essentiel:
à partir de sa Parousie et de l'avènement du Règne de Dieu, de siècle
en siècle. Jésus "le premier-né d'entre les morts" va être Source
de Vie éternelle pour la multitude innombrable habitant un monde neuf,
libéré du péché et de la mort. Source infiniment jaillissante.
Quand on pense à cela, on croit réver!
Quand on se dit que cet avenir arrive vite on ne peut que relativiser DES EVANGILES A L'APOCALYPSE. Maistout cela serait pourtant incomplet s'il n'y avait pas le livre de l'Apocalypse de Jean. Ce dernier livre du Nouveau Testament se présente comme "révélation de Jésus-Christ", au sens de "révélation sur Jésus-Christ" et "révélation par Jésus. C'est, en effet, le Christ vivant qui donne et inspire ce livre étrange et fascinant, tout comme il avait déjà donné et inspiré tous les autres écrits bibliques. Mais cette fois-ci, en transportant le lecteur dans le Dénouement de l'Histoire et en localisant l'accomplissement du salut mondial dans la Géographie d'Israël et de Jérusalem, l'Apocalypse est le couronnement et la plénitude de l'Evangile. Plus que jamais ce plein évangile dit: regardez Jérusalem! JERUSALEM ALLER ET RETOUR.
Au premier
siècle a eu lieu le départ de l'Evangile vers les extrémités de la
terre. La Bonne Nouvelle, portée par les disciples de Jésus, est partie
de Jérusalem vers les quatre points cardinaux. N'est-ce pas à Jérusalem
que la croix avait étté dressée? N'est-ce pas Jésus lui-même qui avait
donné l'ordre de la mission?
(Epitre aux Romains chapitre 9 à 11 ) " CROYEZ A L'EVANGILE !"
C'est l'appel que Jésus, en Galilée, ajoutait à son annonce ("Le Royaume de Dieu est proche !") Il ne se bornait pas à donner une information mais, à celle-ci, il joignait toujours une invitation, un appel à croire à cet Evangile. Il en est de même aujourd'hui: puisque nous avons pris connaissance de la Bonne Nouvelle (ne serait-ce, éventuellement, qu'en lisant cette brochure!) ce qu'avant tout nous avons à faire c'est d'y croire. Et pourquoi n'y croirions-nous pas? LA FOI:
Quand je reçois
le faire-part d'une naissance ou d'un mariage, je crois que cet heureux
évènement a eu réellemnt lieu. J'ai confiance que mes proches ou mes
amis ne me trompent pas. Auraient-ils quelque raison de se jouer de moi
et de me mystifier? Allons donc! D'ailleurs l'évènement dont ils
m'informent s'est produit dans un récent passé ou va avoir lieu dans un
proche avenir.Cependant on me fera observer, à juste titre, que la position vis-à-vis de l'Evangile, aujourd'hui, de celui qui en a pris connaissance, n'est pas comparable: la résurrection de Jésus a eu lieu il y a vingt siècles! La Parousie de Jésus est à venir et n'est même pas annoncée par la majorits prédicateurs chrétiens! Comment donc la foi à l'Avènement du monde nouveau ne serait-elle pas, dans ces conditions, très problématique? ! D'autre part "y croire" ne suffit pas; il faut surtout croire "en". La distinction est ici très importante. Croire en se dit de la confiance que je place dans une personne vivante; croire à (ou "croire que") se dit de l'affirmation de la réalité d'un fait ou d'une chose. Par exemple croire (intellectuellement) que la parousie de jésus se produira est une chose, mais avoir (pratiquement) confiance en Jésus est tout autre chose! Ou bien, croire qu'il y a un seul Dieu est une chose mais avoir confiance en ce Dieu unique est tout autre chose! Croire à l'Evangile est bien, mais vivre dans la foi-confiance en Jésus est meilleur. L'ESPERANCE.
est donc inséparable de la foi. Croire en Jésus va de pair avec espérer en Jésus.L'auteur de l'écrit du Nouveau Testament intitulé "aux hébreux" donne de la foi la définition suivante:
L'apôtre Paul l'affirmait lorsque, écrivant sa première lettre à Timothée, il commençait ainsi:
L'AMOUR.
aussi, en même temps que la foi et l'espérance, doit être cité ici, d'autant plus que l'apôtre Paul écrivait à son sujet
Et attention de ne pas mettre n'importe quoi derrière le mot "amour". En français, ce mot est équivoque car je peux l'employer en trois sens différents: si je dis "j'aime le chocolat", je veux dire que je le désire, que je veux m'en procurer... et que je le ferai rapidement disparaître en le mangeant. Si je dis " j'aime mon frère Louis", j'exprime une affection naturelle et normale entre membres de la même famille. Mais si, avec le même mot français, je dis qu'il faut aimer les ennemis (qui ne sont pas aimables!) je parle d'un amour qui se donne, qui fait vivre l'autre et qui se sacrifie. C'est l'amour que Dieu nous porte et que son Fils incarne. En français un seul mot:"amour" mais dans le grec du Nouveau Testament trois mots: "eros", "philia", "agapé". Du premier dérivent des mots comme "érotique", du second les mots "hydrophile" ou "philosophie", et du troisième un mot comme "agapes" c'est à dire les repas de communion fraternelle que prenaient les premiers chrétiens. On le comprend aisément, seul l'amour-agapé convient pour caractériser la relation interpersonnelle entre Dieu et nous, entre Jésus et nous. Là, on le voit bien, foi, espérance et amour sont inséparables. Mais après la Parousie, dans le Royaume perpétuel, on verra bien que l'amour est plus grand grand que la foi et l'espérance, du fait que " Dieu est amour" et qu'il sera alors "tout en tous", pour toujours! SCEAUX, TROMPETTES et COUPES,
L'auteur
de l'Apocalypse a choisi d'utiliser souvent, pour structurer son
ouvrage, des séries se sept éléments qu'on appelle des "septénaires".trois approches, trois étapes. Parfois, il voulait symboliser une totalité (par exemple sept églises d'Asie mineure représentent toute l'Eglise). Parfois, il voulait déployer le déroulement de l'Histoire du salut dans la perspective de la Parousie. Dans ce cas il fait intervenir des anges (porteurs de trompettes, de coupes annonçant la parole ou l'action de Dieu). " L'Apocalypse compte, à proprement parler , trois septénaires: les sept sceaux (Chapitres 6.1 à 8.1), les sept trompettes ( Chapitres 8. 2 à 11.19) et les sept coupes (Chapitres 15.5 à 16.21). Ces trois septénaires présentent tellement d'affinités qu'il faut les considérer d'un seul regard.... Sur eux repose toute l'architecture du livre, à partir du chapitre 4 jusqu'au 22..... Les préocupations de l'auteur vont bien au-delà du cercle des communautés chrétiennes. Jean nous propose une réflexion sur le sort de l'humanité en général... Les trois septénaires ont une portée nettement universelle... et ils dévoilent le sens plénier du déroulement de l'Histoire.... La fin de ce monde est évoquée dans chacun des trois septénaires." ( Jean-Pierre Prévost "Pour lire l'Apocalypse" éditions Novalis page 121 et 122) LA 7° TROMPETTE
A
travers le symbolisme caractéristique de la seconde partie de
l'Apocalypse (Chapitres 12 à 20) nous recevons une information au
niveau du temps et de l'accélération de l'Histoire vers la Parousie de Jésus: ou Le plein accomplissement de l'Histoire
Avec ce second acte, Harmaguédon signale l'arrivée du Royaume de Dieu et l'imminence de la PAROUSIE
1- Les derniers temps sont la fin de l'Histoire et, aujourd'hui, nous touchons à la conclusion de cette FIN. 2- Celle-ci est caractérisée par la liberté laissée au Mal ( et au Malin) de se déchaîner contre Israël ( cf la Choah) 3- L'ultime paroxysme de ce déchainement diabolique remplira "le peu de temps qui reste": rendez-vous à Jérusalem. Georges SIGUIER 1920--2016 (Pasteur, Église réformée de France) Le webmaster : Edmond Savajol:ed.savajol@wanadoo.fr |
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