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PUISQUE NOTRE MONDE TOUCHE A SA FIN...
...QUELLE CONDUITE ADOPTER?



QUE FAIRE DONC ?
La morale eschatologique
Comportements divers selon les étapes eschatologiques



 

 Civisme et politique 

vus du point de vue biblique

à la lumière de Jésus 

et de son évangile.


11 accélération de l'histoire

13 Voici l'homme

15-devoir de désobeissance

16 Jesus notre seul avenir

17-BABEL orgueil des hommes

18-92ans evolution

19 Dieu-la religion-l'Eglise

20-vive l'Apocalypse-accueil.

21-accueil-l'imminence de la fin

22-conduite-a-adopter

23accueil-harmaguedon.

24000-accueil-jerusalem.









QUE FAIRE  à la Parousie?

a) Se laisser faire
en bénéficiant de la mutation corporelle ( ou de la résurrection) pour le grand cortège promis.

b) Commencer tout-de-suite à "règner" en demandant au Père, avec Jésus, la grâce pour tous, sur la base de la parole: "La colère de Dieu ne dure qu'un temps mais sa miséricorde dure toujours."
(Psaume 30. 6)

     APRES LA PAROUSIE.     il y aura de quoi faire!

- Une activité de rois et de prêtres!

"Il a fait de nous des rois et des prêtres pour Dieu son Père"
 (Apocalypse 1.6)
"Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection, sur eux la seconde mort n'a pas d'emprise.
Ils seront prêtres de Dieu et du Christ et règneront avec lui, pendant mille ans."

( Apocalypse 20. 6)
"Dans la Cité nouvelle, ses serviteurs verront son visage.... et ils règneront aux siècles des siècles.
(Apocalypse 22. 3-5

* Israël : un peuple de rois et de prêtres.

" Le Seigneur appela Moïse, au Sinaï, et il lui dit: "Tu transmettras ceci aux enfants d'Israël: .... Désormais, si vous entendez ma voix et gardez mon alliance, vous serez ma part personnelle parmi tous les peuples  et vous serez pour moi  un royaume de prêtres et une nation sainte.... Car c'est à moi qu'appartient toute la terre "
( Exode 19. 1-8)

* de même pour l'"Israël du Messie": même vocation, c'est à dire:

"En vous approchant du Christ, la pierre vivante rejetée par les hommes mais choisie par Dieu, vous ausi, pierres vivantes, vous êtes construits en maison spirituelle  pour constituer une sainte communauté sacerdotale, pour offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu par Jésus-Christ..... Vous êtes, vous, la race élue, la communauté sacerdotale du Roi, la nation sainte, le peuple que Dieu s'est acquis pour que vous proclamiez les hauts faits de Celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.....                    ( 1 Pierre 2. 4 à 10)

Entre ce peuple et le reste de l'Humanité Dieu a établi une seule médiation, Jésus unique Médiateur. 5 1 Timothée 2. 3 à 7 )

JESUS ET LE TEMPLE.

Au sens strict du terme, un "temple" est une demeure de la divinité, un lieu sacré dont elle fait sa maison. En Mésopotamie c'était la  ziggourat ( exemple: la tour de Babel), en Grèce c'était le temple d'Athéna, celui d'Apollon, etc... Par conséquent, en France, on ne devrait pas appeler "temple" l'édifice consacré au culte protestant! Le "temple" serait plutôt l'Eglise catholique avec son "tabernacle".... ou même le Panthéon, à Paris, puisque ce mot grec veut dire "tous les dieux" ! !

Mais à Jérusalem, au temps de Jésus, le Temple avait une signification particulièrement importante. Il était le coeur  de la Cité de Dieu, inséparable d'elle, et le centre religieux et politique de tout le peuple d'Israël. Le premier Temple avait été construit par le roi Salomon, fils de David, selon la volonté du Seigneur Yahvé. Le second Temple, reconstruit après le retour de la captivité à Babylone, fut détruit à son tour, en 70, par les soldats du général Titus. Il ne sera jamais plus reconstruit.

C'était un ouvrage magnifique, luxueusement embelli par le roi Hérode. Vaste ensemble de constructions où il fallait voir tout un système de médiation entre Dieu et son peuple, entre l'espace sacré et l'espace profane, entre le temps sacré et le temps profane, entre les personnes sacrées (les prêtres) et les autres ( le "laïcat"= le peuple -laos en grec)

Ce système se caractérisait par une stricte délimitation d'espaces, interdits aux uns et ouvertsaux autres. L'espace interdit à tous (sauf au Grand Prêtre une fois par an lors du Grand pardon,  "Yom Kippour") était le "Saint des Saints", le lieu sacré par excellence, si je peux dire: le temple dans le Temple! c'était une petite salle en forme de cube, le lieu très saint du rendez-vous avec Dieu. Au fur et à mesure que l'on quittait cet endroit pour rejoindre le monde profane, il fallait franchir une série de barrières redoutables: l'espace réservé aux prêtres et aux desservant de l'autel: l'espace réservé aux hommes; l'espace ouvert aux femmes mais réservé aux juifs; l'espace ouvert aux non-juifs, avec l'activité des marchands ( que Jésus expulsa!)
Ainsi étaient organisées des médiations indispensables pour le contact entre Dieu et les hommes. On ne pouvait pas trouver mieux pour empêcher tous les enfants de Dieu d'être  "en communion" d'amour avec leur Père et entre eux!

*
Alors,, émerveillons-nous de la position de Jésus face à cette "médiation sacrée". Il juge et réprouve ce système... et ceux qui le font fonctionner, tout en profitant largement de ce Pouvoir qui les corrompt, eux aussi.
"Jésus sort du temple et s'en va. Ses disciples avancent pour lui faire remarquer les constructions du Temple. Prenant la parole, il leur dit:" Vous voyez tout cela, n'est-ce pas? En vérité je vous le déclare, il ne restera pas ici pierre sur pierre:
tout sera détruit."

(Matthieu 24.1 à 3)
  Il fallait cette destruction pour que paraisse le Temple définitif  et la construction en LUI.

PROPHETE, ROI, PRETRE.

Faisons maintenant un petit parcours biblique, à partir du Premier Testament, au sujet des trois ministères à l'oeuvre en Israël: Dieu, pour agir au milieu de son peuple, se servait de prophètes, de rois et de prêtres. Trois fonctions: prophétique, royale et sacerdotale.
*Le prophète était l'homme de la parole. Inspiré par Dieu il était envoyé, selon les circonstances, vers un homme ou une foule. Soit au palais royal auprès de son roi, soit aux portiques du Temple, soit parmi les déportés juifs de Babylone, mais toujours pour dire la Parole de Dieu. Tantôt pour l'annonce d'un chatiment, tantôt pour promettre la grâce, tantôt pour consoler dans le malheur, toujours en parlant, à ses risques et périls. Exemple: un jour à Jérusalem, le prophète Nathan a recu la mission d'aller dire au roi David: " Le Seigneur te dit que tu l'as gravement offensé par convoitise, adultère, mensonge et meurtre...." (2 Samuel 11).
Autre exemple: A Babylone, au terme de décennies de captivité, Esaïe annonce à ses frères juifs la bonne nouvelle: "Voici qu'elle est arrivée l'heure de votre retour d'exil! Grâce au roi Cyrus vous pouvez revenir à Jérusalem!" ( Esaïe 40 et ss)
Le prophète est un porte parole de Dieu.
*Le roi, lui, est le bras-droit de Dieu pour exercer en son nom la gouvernance, la direction et le salut du peuple. Il est l'instrument de Dieu pour l'action. Redoutable fonction! Car il s'agit pour le roi de réprimer en Israël toute idolatrie et tous les cultes rendus aux divinités des peuples voisins (Baal, Astarté, Moloch etc...) Et le roi devait donner l'exemple! Or il a souvent fait le contraire: le bon roi Josias, après avoir initié une réforme et un réveil à finalement mal fini; et Salomon, en fin de vie, lui le roi "de gloire et de paix", a trop écouté ses épouses innombrables en accordant à leurs dieux droit de cité à Jérusalem!Aussi les conflits entre les rois
et les prophètes (les vrais!) ont-ils jalonné toute l'histoire de l'ancien Israël.
*La troisième fonction était la fonction sacerdotale, le ministère du prêtre (ou sacrificateur- sacerdos en latin = prêtre) C'est là qu'on voit le mieux le caractère "médiateur" de cette fonction et la signification précise de toute médiation.
Celle-ci une des deux catégories de mise en contact de deux personnes ou de deux objets sans cela séparés: la médiation et la communion!
La  communion unit deux personnes par contact direct et sans intermédiaire: le meilleur exemple en est l'union sexuelle de deux époux. Facile à comprendre! la médiation, au contraire, unit deux objets ou deux personnes séparées en faisant intervenir un intermédiaire indispensable à leur contact. L'exemple auquel je pense est le fil électrique qui met en contact ma lampe de chevet et la prise électrique fixée au mur. Le courant électrique est dans la prise. Mais il ne peut pas être en contact avec la lampe et son ampoule sans un médiateur qui soit à la fois au contact de la prise et au contact de l'ampoule. Le fil d'un mètre cinquante joue ce rôle; il est le médiateur absolument indispensable.
Nous pouvons donc mieux comprendre le rôle que jouaient les prêtres dans l'Ancien Israël, au Temple de Jérusalem. Quand un israëlite venait au Temple pour offrir au Seigneur un agneau, un mouton ou un couple de tourterelles, il n'avait pas le droit d'accomplir lui-même cette offrande en immolant l'animal de ses propres mains. Il devait passer par un prêtre qui était préposé à cet office de médiation. Tous descendants d'Aaron, le frère de Moïse, ils étaient très nombreux à venir, à tour de rôle au Temple pour s'acquitter de ce sacerdoce. Comme le fil électrique dans l'exemple donné plus haut, le prêtre juif se situait à la fois du coté de Dieu (qui, par la loi de Moïse, prescrivait cette médiation) et du coté des hommes (en offrant à Dieu le sacrifice sanglant sur l'autel).

Joseph et Marie ont vécu cela, quelques jours après la naissance de leur premier-né, Jésus (Luc 2. 22 à 24). Ils étaient "sous la loi", comme dit l'apôtre Paul, tout comme leur fils, lui aussi, "né sous la loi". Mais lorsqu'il a été cloué sur la croix "dans sa chair il a aboli la Loi quant à ses prescriptions rituelles, voulant ainsi, à partir du juif et du non-juif, créer en lui l'Homme nouveau....." (Ephésiens 2. 15)
Ainsi la croix a aboli l'"ancien régime" des médiations périmées, notamment celle de la prêtrise (Hébreux 7. 24) Historiquement, en l'an 70, la fin des prêtres a eu lieu à Jérusalem.

*

S'il en est bien ainsi comment se fait-il que dès les premiers siècles, les chrétiens non-juifs, de plus en plus majoritaires dans l'Eglise de jésus, aient fait renaître la prêtrise et rétabli le système ancien de la médiation indispensable? Comment se fait-il qu'actuellement encore, dans les Eglise de type catholique, la fonction sacerdotale soit toujours là, présence du prêtre absolument nécessaire  pour qu'ait lieu le Repas du Seigneur et la communion eucharistique? Ne voit-on pas la gravité de cette anomalie? D'autant plus grave qu'elle a entrainé avec elle, en se réintroduisant à l'intérieur de l'Eglise, le retour de la facheuse distinction entre un clergé et un laïcat, des laïques et des prêtres. On peut mesurer la force de cette dérive en constatant que, dans les Eglises protestantes, l'habitude est prise depuis longtemps, (en dépit de la doctrine), d'appeler "laïques" tous les fidèles et de considérer le pasteur comme un clerc!

Les protestants, en général, se trompent également à un autre niveau, lorsqu'ils emploient à tort l'expression "sacerdoce universel". Bibliquement le sacerdoce dont il s'agit est la fonction médiatrice mettant en rapport Dieu et le monde, le monde et Dieu. Tous les chrétiens (ce qu'indique le mot "universel") sans différenciations entre eux, ont vocation d'être pour le monde des prophètes, des rois et des prêtres  (s'offrant eux-mêmes en sacrifice spirituel (selon Romains 12. 1).
Or, il y a méprise si on croit qu'à l'intérieur de l'Eglise il n'y a pas diversité de ministères, de fonctions et de charges et que, par conséquent, n'importe quel fidèle peut s'auto-proclamer "enseignant" ou "berger" ou "ancien" ! Protestants , revenez aux Ecritures!

JESUS EST LE TEMPLE DEFINITIF.

Pensons de Nouveau à Etienne, le martyr lapidé, dont les paroles dites devant la mort sont si proches des paroles du Christ, ses juges lui reprochaient ceci:

"Cet homme tient sans arrêt des propos hostiles au lieu saint et à la loi, de fait, nous lui avons entendu dire que Jésus le Nazaréen détruirait ce lieu (le Temple) et changerait les règles que Moïse nous a transmises.....
(Actes 6.13à15)

.Or, voici ce que Jésus avait dit, en réalité, lorsque les autorités juives lui reprochaient d'avoir expulsé du Temple les marchands de bestiaux et les changeurs de monnaie:

"Quel signe nous montreras-tu qui t'autorise à agir de la sorte? Jésus leur répondit:
"Détruisez ce Temple et, en trois jours, je le relèverai". Alors les Juifs lui dirent:
 "Il a fallu quarante six ans pour construire ce Temple et toi, tu le relèverais en trois jours? !"
Mais Jésus parlait du Temple de son corps."
( évangile de Jean 2. 18 à 22)

" En trois jours!" Bien  entendu, il ne s'agit pas de la prouesse d'une entreprise de travaux publics mais du temps qui a séparé la crucifixion de Jésus de sa resurrection  habitation ". Prophétiquement, Jésus l'annonçait aux juifs comme le "signe" qu'ils réclamaient de lui. Or, ce qui est frappant, c'est qu'il désigne son propre corps comme étant désormais le Temple de Dieu, l'unique habitation du Dieu vivant à Jérusalem et sur toute la terre, l'incontournable rendez-vous pour Israël et pour l'humanité entière. Unique médiateur!

"En lui habite, corporellement, la plénitude de la divinité".
( Colossiens 2. 9)

Autrement dit, il est le "Saint des Saints" définitif, symboliquement représenté, par l'Apocalypse de Jean, par un cube de 2000 kms de coté (Apocalypse 21.16 et ss); fantastique perfection de la Jérusalem nouvelle où tout est devenu saint, sanctifié par la présence directe, immédiate et permanente de l'"Agneau" (Apoclypse 22. 3)
Le Corps ressuscité de Jésus est le Temple . Or, tous les fidèles sont également dits le temple, parce qu'ensemble ils forment le corps du Christ.

"Il y a un seul Corps et un seul Esprit"
( Ephésiens. 4)
"Le corps est un, et pourtant il y a plusieurs membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps: il en est de même du Christ....
" Vous êtes le corps du Christ et vous êtes ses membres chacun pour sa part."
(1Corinthiens 12. 12 à 27)

Remarquons ceci: ce qui importe, ce n'est pas d'être "membre d'Eglise" c'est d'être membre "du Christ". Car on peut être membre de l'Eglise (responsable, détaché, "distancé" ou honoraire) sans être en communion avec Jésus. C'est le "multitudinisme" qui produit cela. Mais on n'est membre du Christ qu'en étant effectivement lié à lui par la communion enre sa personne vivante et chacune de nos personnes. ( De même la vigne dasn l'évangile de Jean chapitre 15)

"VOTRE CORPS EST UN TEMPLE"

"Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous et qui vous vient de Dieu? de sorte que vous ne vous appartenez pas: quelqu'un a payé le prix de votre rachat. Glorifiez donc Dieu par votre corps...."
(1 Corinthiens 6. 12 à 20)

Le Temple de Jérusalem avait été le lieu de la Présence de Dieu au sein d'Israël. C'était là que la Gloire du Seigneur pouvait se manifester.
Mais  une fois ce temple détruit, c'était la communauté chrétienne ou, plus exactement, la communion des membres du Christ qui avait pris la suite. Remplie du saint Esprit l'assemblée de Corinthe était un temple de Dieu, habitation du Christ vivant au milieu de cette ville.

Or, dans sa lettre, l'apôtre Paul s'élevait contre les clans qui commençaient à se former dans cette église autour de certains prédicateurs et contre la désunion ecclésiale. A cet effet il leur disait à quel point ce comportement était en contradiction avec la sainteté de l'unique Temple situé à Corinthe, à savoir Jésus et son corps:

"Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira. Car le Temple de Dieu est Saint et ce temple c'est vous."
(1 Corinthiens 3. 16 à 17)

Impossible de ne pas remarquer que l'apôtre fonde sa morale communautaire sur la même base:: le fait que "vous êtes le Temple de Dieu"! C'est au nom de ce fait-là, au nom de cette réalité-là qu'au chapitre 3 Paul lutte contre la division dans l'église et qu'au chapitre 6 il lutte contre l'inconduite sexuelle.Il emploie même les même mots dans les deux cas:

" On entend dire partout qu'il y a chez vous un cas d'inconduite et d'inconduite telle qu'on ne la trouve même pas chez les païens: l'un de vous vit avec la femme de son père (sa belle-mère)!..... Le corps n'est pas pour la débauche, il est pour le Seigneur et le Seigneur est pour le corps. Or Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa puissance. Ne savez-vous pas que vos corps sont les membres du Christ? Prendrai-je les membres du Christ pour en faire des membres de prostituée? Certes non!...
... Tout autre péché commis par l'homme est extérieur à son corps. Mais le débauché pèche contre son propre corps....
Glorifiez donc Dieu par votre corps."
( 1Corinthiens 5. 6 et 7 )

L'apôtre Paul affirme donc l'éminente dignité de  ce "corps" qu'est chaque membre du Christ. La sainteté individuelle comme la sainteté collective et celle de Jésus sont une seule et même chose: l'appartenance à Dieu dans une communion d'amour: l'appartenance à Dieu dans une communion d'amour.
Ce qui, dans le Royaume de Dieu, sera le vécu de tous et de chacun doit donc être  dès maintenant le vécu des enfants de dieu au milieu de l'impureté de ce monde.

"IL N'Y A PAS DE TEMPLE DANS LA CITE

de Dieu, dans la Jérusalem nouvelle descendue d'en-haut, dans le Royaume éternel". Voilà de quoi surprendre. Mais l'Apocalypse explique cette absence:

"La place de la Cité était d'or pur, comme un cristal limpide. Mais de  temple, je n'en vis point dans la cité,
car son temple c'est le Seigneur, le Dieu tout-puissant, ainsi que l'Agneau.....
(Apocalypse 21. 21 à 27)

La présence d'un édifice religieux dans ce Royaume n'aurait ni sens ni utilité puisque les habitants qui vivent là sont tous des temples vivants, à perpétuité. Et pourquoi faudrait-il, dans cet espace parfaitement sanctifié par la présence directe et continuelle de jésus, délimiter un espace plus "sacré" consacré à un culte spécial? Non!

"Voici l'habitation de Dieu avec les hommes . Il demeurera avec eux. Ils seront ses peuples
et lui sera "le Dieu qui est avec eux" (Emmanuel). Il essuiera toute larme de leurs yeux.
La mort ne sera plus. Il n'y aura plus ni deuil ni cri ni souffrance car le monde ancien a disparu.....
(Apocalypse 21. 1 à 4)

Dans ce monde inédit tout sera si radicalement nouveau que les mots actuels sont inadaptés à cette réalité future. Et en parler avec de multiples images conduit inévitablement le prophète à des incohérences. Mais même celles-ci ont une signification! Au lecteur d'en décrypter le sens profond, au fur et à mesure qu'elles se présentent.

"Actuellement nous voyons dans un miroir et de façon confuse. Mais alors, ce sera face à face. A présent ma connaissance est limitée mais alors je connaîtrai comme je suis connu."

( 1 Corinthiens 13. 12-13)

Je voudrais avoir beaucoup de précisions et de détails sur la condition qui sera la nôtre après la parousie du Seigneur, dans son Royaume. Par exemple ce que jésus a dit de la sexualité:
" Ceux qui appartiennent au monde actuel prennent femme ou mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection des morts ne prennent ni femme ni mari. C'est qu'ils ne peuvent plus mourir car ils sont pareils aux anges...."
(Luc 20. 27 -40)

Voilà déjà une information importante sur notre avenir au delà de la Parousie.
Mais moins claire est une information encore plus importante sur l'activité sans fin des "membres de Christ", puisque, actuellement nous sommes déjà "prophètes, rois, prètres" (exerçant en Jésus, et avec lui, la médiation entre Dieu et le monde) est-ce que nous continuerons dans le Royaume éternel à être cela et à exercer ce triple ministère d'amour? Oui, assurément car
 "la création entière attend avec impatience que se dévoilent les enfants de Dieu"
(Romains 8. 18-30)

Nous ne languirons pas d'ennui dans cette "Jérusalem" qui va arriver! Car il y aura beaucoup à faire pour participer aux oeuvres de Jésus Roi de l'Univers, dans un espace en expansion vers d'autres espaces inédits, de surprises en surprises, d'émerveillements en émerveillements....!

Conclusion.
"A Celui qui peut, par sa puissance qui agit en nous, faire au-delà, de ce que nous demandons et concevons, à lui la gloire dans l'Eglise et en Jésus-Christ, pour toutes les générations, au siècle des siècles Amen!"
(Ephésiens 3. 20-21)

et VOICI CE QUE FAIT JESUS aujourd'hui:

"Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je prendrai le repas avec lui, et lui le prendra avec moi."
Apocalypse 3.20

Aujourd'hui, partout dans ce monde, discret, humble, invisible, il s'invite à notre table. Car il a soif de communion,
 il a besoin de notre amitié, il ne défonce pas notre porte.... Il est AMOUR

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Georges SIGUIER  1920--2016
 (Pasteur, Église réformée de France)  




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