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vus du point de vue biblique à la lumière de Jésus et de son évangile. 11 accélération de l'histoire 21-accueil-l'imminence de la fin 22-conduite-a-adopter
2200-accueil-plan.
2201-Le monde-nouveau. 2202-imminence-revelee par -apocalypse 2203-quefaire1reponse-des-evangiles 2204-quefaire2-amour-ennemis 2205-quefaire3.reponse -des-apotres 2206-quefaire4.sortir-de-babel 2207-quefaire-5.pretres-prophetes-rois Amour-communion-Jésus est le Temple |
QUE FAIRE à la Parousie?
a) Se laisser faire b) Commencer tout-de-suite à "règner" en demandant au Père, avec Jésus, la grâce pour tous, sur la base de la parole: "La colère de Dieu ne dure qu'un temps mais sa miséricorde dure toujours." APRES LA PAROUSIE. il y aura de quoi faire! - Une activité de rois et de prêtres!
* Israël : un peuple de rois et de prêtres.
* de même pour l'"Israël du Messie": même vocation, c'est à dire:
Entre ce peuple et le reste de l'Humanité Dieu a établi une seule médiation, Jésus unique Médiateur. 5 1 Timothée 2. 3 à 7 ) JESUS ET LE TEMPLE. Au sens strict du terme, un "temple" est une demeure de la divinité, un lieu sacré dont elle fait sa maison. En Mésopotamie c'était la ziggourat ( exemple: la tour de Babel), en Grèce c'était le temple d'Athéna, celui d'Apollon, etc... Par conséquent, en France, on ne devrait pas appeler "temple" l'édifice consacré au culte protestant! Le "temple" serait plutôt l'Eglise catholique avec son "tabernacle".... ou même le Panthéon, à Paris, puisque ce mot grec veut dire "tous les dieux" ! ! Mais à Jérusalem, au temps de Jésus, le Temple avait une signification particulièrement importante. Il était le coeur de la Cité de Dieu, inséparable d'elle, et le centre religieux et politique de tout le peuple d'Israël. Le premier Temple avait été construit par le roi Salomon, fils de David, selon la volonté du Seigneur Yahvé. Le second Temple, reconstruit après le retour de la captivité à Babylone, fut détruit à son tour, en 70, par les soldats du général Titus. Il ne sera jamais plus reconstruit. C'était un ouvrage magnifique, luxueusement embelli par le roi Hérode. Vaste ensemble de constructions où il fallait voir tout un système de médiation entre Dieu et son peuple, entre l'espace sacré et l'espace profane, entre le temps sacré et le temps profane, entre les personnes sacrées (les prêtres) et les autres ( le "laïcat"= le peuple -laos en grec) Ce système se caractérisait par une stricte délimitation d'espaces, interdits aux uns et ouvertsaux
autres. L'espace interdit à tous (sauf au Grand Prêtre une fois par
an lors du Grand pardon, "Yom Kippour") était le "Saint des
Saints", le lieu sacré par excellence, si je peux dire: le temple dans
le Temple! c'était une petite salle en forme de cube, le lieu très
saint du rendez-vous avec Dieu. Au fur et à mesure que l'on quittait
cet endroit pour rejoindre le monde profane, il fallait franchir une
série de barrières redoutables: l'espace réservé aux prêtres et aux
desservant de l'autel: l'espace réservé aux hommes; l'espace ouvert aux
femmes mais réservé aux juifs; l'espace ouvert aux non-juifs, avec
l'activité des marchands ( que Jésus expulsa!) *
Alors,, émerveillons-nous de la position de Jésus face à cette "médiation sacrée". Il juge
et réprouve ce système... et ceux qui le font fonctionner, tout en
profitant largement de ce Pouvoir qui les corrompt, eux aussi.
PROPHETE, ROI, PRETRE. Faisons maintenant un petit parcours biblique, à partir du Premier Testament, au sujet des trois ministères à l'oeuvre en Israël: Dieu, pour agir au milieu de son peuple, se servait de prophètes, de rois et de prêtres. Trois fonctions: prophétique, royale et sacerdotale. Joseph et Marie ont vécu cela, quelques jours après la naissance de leur premier-né, Jésus (Luc 2. 22 à 24). Ils étaient "sous la loi", comme dit l'apôtre Paul, tout comme leur fils, lui aussi, "né sous la loi". Mais lorsqu'il a été cloué sur la croix "dans sa chair il a aboli la Loi quant à ses prescriptions rituelles, voulant ainsi, à partir du juif et du non-juif, créer en lui l'Homme nouveau....." (Ephésiens 2. 15) * S'il en est bien ainsi comment se fait-il que dès les premiers siècles, les chrétiens non-juifs, de plus en plus majoritaires dans l'Eglise de jésus, aient fait renaître la prêtrise et rétabli le système ancien de la médiation indispensable? Comment se fait-il qu'actuellement encore, dans les Eglise de type catholique, la fonction sacerdotale soit toujours là, présence du prêtre absolument nécessaire pour qu'ait lieu le Repas du Seigneur et la communion eucharistique? Ne voit-on pas la gravité de cette anomalie? D'autant plus grave qu'elle a entrainé avec elle, en se réintroduisant à l'intérieur de l'Eglise, le retour de la facheuse distinction entre un clergé et un laïcat, des laïques et des prêtres. On peut mesurer la force de cette dérive en constatant que, dans les Eglises protestantes, l'habitude est prise depuis longtemps, (en dépit de la doctrine), d'appeler "laïques" tous les fidèles et de considérer le pasteur comme un clerc! Les protestants, en général, se trompent également à un autre niveau, lorsqu'ils emploient à tort l'expression "sacerdoce universel".
Bibliquement le sacerdoce dont il s'agit est la fonction médiatrice
mettant en rapport Dieu et le monde, le monde et Dieu. Tous les
chrétiens (ce qu'indique le mot "universel") sans différenciations
entre eux, ont vocation d'être pour le monde des prophètes, des rois et
des prêtres (s'offrant eux-mêmes en sacrifice spirituel (selon Romains 12. 1). JESUS EST LE TEMPLE DEFINITIF. Pensons de Nouveau à Etienne, le martyr lapidé, dont les paroles dites devant la mort sont si proches des paroles du Christ, ses juges lui reprochaient ceci:
.Or, voici ce que Jésus avait dit, en réalité, lorsque les autorités juives lui reprochaient d'avoir expulsé du Temple les marchands de bestiaux et les changeurs de monnaie:
" En trois jours!" Bien entendu, il ne s'agit pas de la prouesse d'une entreprise de travaux publics mais du temps qui a séparé la crucifixion de Jésus de sa resurrection habitation ". Prophétiquement, Jésus l'annonçait aux juifs comme le "signe" qu'ils réclamaient de lui. Or, ce qui est frappant, c'est qu'il désigne son propre corps comme étant désormais le Temple de Dieu, l'unique habitation du Dieu vivant à Jérusalem et sur toute la terre, l'incontournable rendez-vous pour Israël et pour l'humanité entière. Unique médiateur!
Autrement
dit, il est le "Saint des Saints" définitif, symboliquement représenté,
par l'Apocalypse de Jean, par un cube de 2000 kms de coté (Apocalypse
21.16 et ss); fantastique perfection de la Jérusalem nouvelle où tout
est devenu saint, sanctifié par la présence directe, immédiate et
permanente de l'"Agneau" (Apoclypse 22. 3)
Remarquons ceci: ce qui importe, ce n'est pas d'être "membre d'Eglise" c'est d'être membre "du Christ". Car on peut être membre de l'Eglise (responsable, détaché, "distancé" ou honoraire) sans être en communion avec Jésus. C'est le "multitudinisme" qui produit cela. Mais on n'est membre du Christ qu'en étant effectivement lié à lui par la communion enre sa personne vivante et chacune de nos personnes. ( De même la vigne dasn l'évangile de Jean chapitre 15) "VOTRE CORPS EST UN TEMPLE"
Le
Temple de Jérusalem avait été le lieu de la Présence de Dieu au sein
d'Israël. C'était là que la Gloire du Seigneur pouvait se manifester. Or, dans sa lettre, l'apôtre Paul s'élevait contre les clans qui commençaient à se former dans cette église autour de certains prédicateurs et contre la désunion ecclésiale. A cet effet il leur disait à quel point ce comportement était en contradiction avec la sainteté de l'unique Temple situé à Corinthe, à savoir Jésus et son corps:
Impossible de ne pas remarquer que l'apôtre fonde sa morale communautaire sur la même base:: le fait que "vous êtes le Temple de Dieu"! C'est au nom de ce fait-là, au nom de cette réalité-là qu'au chapitre 3 Paul lutte contre la division dans l'église et qu'au chapitre 6 il lutte contre l'inconduite sexuelle.Il emploie même les même mots dans les deux cas:
L'apôtre
Paul affirme donc l'éminente dignité de ce "corps" qu'est chaque
membre du Christ. La sainteté individuelle comme la sainteté collective
et celle de Jésus sont une seule et même chose: l'appartenance à Dieu
dans une communion d'amour: l'appartenance à Dieu dans une communion d'amour.
Ce qui, dans le Royaume de Dieu, sera le vécu de tous et de chacun doit donc être dès maintenant le vécu des enfants de dieu au milieu de l'impureté de ce monde. "IL N'Y A PAS DE TEMPLE DANS LA CITE de Dieu, dans la Jérusalem nouvelle descendue d'en-haut, dans le Royaume éternel". Voilà de quoi surprendre. Mais l'Apocalypse explique cette absence:
La présence d'un édifice religieux dans ce Royaume n'aurait ni sens ni utilité puisque les habitants qui vivent là sont tous des temples vivants, à perpétuité. Et pourquoi faudrait-il, dans cet espace parfaitement sanctifié par la présence directe et continuelle de jésus, délimiter un espace plus "sacré" consacré à un culte spécial? Non!
Dans ce monde inédit tout sera si radicalement nouveau
que les mots actuels sont inadaptés à cette réalité future. Et en
parler avec de multiples images conduit inévitablement le prophète à
des incohérences. Mais même celles-ci ont une signification! Au lecteur
d'en décrypter le sens profond, au fur et à mesure qu'elles se
présentent.
Je
voudrais avoir beaucoup de précisions et de détails sur la condition
qui sera la nôtre après la parousie du Seigneur, dans son Royaume. Par
exemple ce que jésus a dit de la sexualité:
Voilà déjà une information importante sur notre avenir au delà de la Parousie. Mais moins claire est une information encore plus importante sur l'activité sans fin des "membres de Christ", puisque, actuellement nous sommes déjà "prophètes, rois, prètres" (exerçant en Jésus, et avec lui, la médiation entre Dieu et le monde) est-ce que nous continuerons dans le Royaume éternel à être cela et à exercer ce triple ministère d'amour? Oui, assurément car
Nous ne languirons pas d'ennui dans cette "Jérusalem" qui va arriver! Car il y aura beaucoup à faire pour participer aux oeuvres de Jésus Roi de l'Univers, dans un espace en expansion vers d'autres espaces inédits, de surprises en surprises, d'émerveillements en émerveillements....! Conclusion.
et VOICI CE QUE FAIT JESUS aujourd'hui:
Aujourd'hui, partout dans ce monde, discret, humble, invisible, il s'invite à notre table. Car il a soif de communion, il a besoin de notre amitié, il ne défonce pas notre porte.... Il est AMOUR Georges SIGUIER 1920--2016
(Pasteur, Église réformée de France) | |||||||||||||||||||
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