Civisme et
politique
vus du point de vue
biblique
à la lumière de Jésus
et de son évangile.
13
Voici l'homme
15-devoir de désobeissance
16 Jesus notre seul avenir
17-BABEL orgueil des hommes
18-92ans evolution
19 Dieu-la religion-l'Eglise
20-vive l'Apocalypse-accueil.
21-accueil-l'imminence de la fin
22-conduite-a-adopter
23accueil-harmaguedon.
24000-accueil-jerusalem.
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L'incomparable Jerusalem !
AVANT
PROPOS SUR LA FIN DU MONDE
Mon propos et la
raison d'être de cet écrit.
En
écrivant cette nouveau texte je me propose de vérifier qu'il y a
coïncidence
entre ce qui se passe au Proche-Orient aujourd'hui et la prophétie
d'Apocalypse 16.16.
Celle-ci,
confiée par le Christ ressuscité à Jean de Patmos, annonce que le
Grand "Jour du
Seigneur"
sera inauguré par "Harmaguédon",
double événement marquant la
fin
de ce monde et l'arrivée
du monde nouveau.
Celui-ci,
désigné par ailleurs comme le "Royaume de Dieu", est
décrit par l'Apocalypse comme la "Jérusalem
nouvelle"
(ch 21 et 22)
D'où
le titre de ce texte (l'incomparable
Jérusalem",
rapprochant la Jérusalem éternelle de la ville actuelle que
l'apôtre Paul nomme "la Jérusalem d'en-bas" ou
l'"actuelle" Sion (Galates 4.25)
Pour
ma part
je suis chrétien, donc je crois aux prophètes et, par conséquent,
à "Harmaguédon". Voilà pourquoi la raison d'être de ces
pages est d'amener le lecteur à la foi chrétienne, c'est à dire à
la conviction que le seul Sauveur du monde est Jésus
de Nazareth.
Paul
devant le gouverneur Festus:
"...Mais
Paul reprit:Je ne suis pas fou, excellent Festus, je fais entendre
le langage de la vérité et du bon sens. Mais le roi (Agrippa),
à qui je m'adresse en toute assurance, est assurément au courant
de ces choses
(Actes des apôtres 26.26).
Tu
crois aux prophètes, roi Agrippa? je suis sûr que tu y
crois" Agrippa
dit alors à Paul:" Encore un peu et tu vas me persuader que
tu as fais un chrétien!" "Encore
un peu ou encore beaucoup, dit Paul, plût à Dieu que non
seulement toi mais aussi tous ceux qui m'écoutent aujourd'hui,
vous deveniez exactement ce que je suis.... sans les chaînes que
je porte!"
(Actes
26).
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JERUSALEM
et la fin de ce monde
Le monde nouveau va
mettre fin, en arrivant, au monde ancien, le nôtre . Quelle bonne
nouvelle!
- Puisque
le monde nouveau est donné par Dieu, construit par Dieu lui-même,
et envoyé en Jésus-Christ à la place du monde ancien, celui-ci
n'a
plus qu'à disparaître.
-
Il n'y aura
pas deux mondes qui coexisteraient! Il n'y aura pas deux Jérusalem
existant côte-à-côte et aussi belle l'une que l'autre! Non, la
cité de David et de Salomon ne faisait que préfigurer la Jérusalem
perpétuelle dont Dieu lui-même est l'architecte et le
constructeur:
-
"Abraham
attendait la ville qui a pour architecte et constructeur Dieu
lui-même"
(Hébreux 11.10)
-
Avec Abraham
nous attendons, nous chrétiens, la cité
définitive
qui n'est pas édifiée par des mains humaines mais par Dieu
lui-même, en Jésus-Christ
LE "CIEL"
discours de l'apôtre Pierre.
"Eh bien! frères, c'est dans
l'ignorance, je le sais, que vous avez agi, tout comme vos chefs.
Dieu lui, avait d'avance annoncé par la bouche de tous les
prophètes que son Messie souffrirait et c'est ainsi qu'il l'a
accompli. Convertissez-vous donc et revenez à Dieu pour que vos
péchés soient effaces. Ainsi viendront les moments du repos
accordés par le Seigneur quand il enverra le Christ qui vous est
destiné, Jésus. Ce Jésus, le ciel doit
l'accueillir jusqu'au temps du rétablissement de tout ce dont
Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes d'autrefois
pour annoncer les jours que nous vivons......"
Actes des apôtres 3. 17 à
26)
|
On
peut définir ce "ciel"-là comme "l'invisible
de Dieu" (à ne pas confondre avec le domaine des
oiseaux et des nuages! (Luc 23.43)
LA FIN DE CE
MONDE apparemment est sans rapport avec Jérusalem.
Pourtant
c'est à Jérusalem qu'ont eu lieu la passion et la
résurrection de Jésus, ces événements signalent le début des
"derniers temps"
selon le témoignage du Nouveau Testament tout entier.
L'ascension
du Christ ressuscité a également eu lieu à Jérusalem,
au Mont des Oliviers, quarante jours après Pâques d'après les
Actes des apôtres (Ch 1.11).
Le départ de Jésus au "ciel"
a-t'il signifié pour Jérusalem la fin de son rôle historique et sa
vocation de "cité du grand Roi"? Ce serait le cas si,
comme on le pense le plus souvent, Jésus reviendra
pour "amener tous ceux qui croient en lui dans la maison du
Père, "dans le ciel", définitivement.
En
réalité, Jésus n'est monté au ciel que pour
en revenir et pour en "descendre" accompagné
des défunts gardés au paradis (Luc 23.43). Où se fera la
grande rencontre entre ce cortège-là (les ressuscités) et
celui des vivants qui auront été transformés (corporellement lors
d'Harmaguédon)? Elle se fera à Jérusalem et sa
banlieue, déclenchée par la Parousie de Jésus qui nous rendra
"semblable à lui"! Et c'est alors que, descendue du
ciel avec Jésus, la Jérusalem nouvelle sera le
monde nouveau!
INCOMPARABLE
JERUSALEM !
Dès
que, vers ma cinquième année, j'ai fréquenté l’école du
Dimanche, j'ai su que Jérusalem était la capitale
d'Israël.
Du même coup, j'ai vibré de multiples émotions en prenant
conscience de la destinée de cette ville unique en son genre, non
seulement au Proche Orient mais aussi pour
le monde entier.
C'est par la Bible, bien sûr, que j'ai appris les principaux
épisodes de cette histoire bouleversante: une cité proclamée
"trois fois sainte" non seulement par les juifs mais aussi
par les musulmans; une ville éternelle qui a été aimée
passionnément depuis des millénaires au point de provoquer les
Croisades des armées européennes voulant libérer les lieux où
Jésus, autrefois avait vécu, agi, souffert sa passion, et connu sa
résurrection. Il en dit long, le titre que le journaliste Jean
Lartéguy a voulu donner à son livre paru en 1955: "Mourir pour
Jérusalem !". Mais le Nouveau Testament, surtout, en dit long,
par le fait que ses derniers chapitres annoncent symboliquement et
décrivent la "Jérusalem nouvelle",
que Dieu lui-même a préparée, et qu'il va faire descendre
"d'en haut",
lors du grand Dénouement de l'Histoire par le retour de Jésus
.(Apocalypse cha 21 et 22) Le
bruit des armes, dans un vaste cercle géographique autour de la Sion
actuelle,
préluderait-il à cet Harmaguédon?
Rappelons
brièvement le sens des deux mots qui viennent d'être employés:
-"Sion"
: ce mot désigna d'abord la cité de David
à Jérusalem, puis le Temple
de Jérusalem, puis la terrasse
nord de cette colline et enfin la
ville tout entière
comme ville sainte, et le peuple
saint
qui l'habite. ("Dico d'Archéologie Biblique" par W;
Corswant, éditions Delachaux et Nieslé 1956 page 270) -"
Harmaguédon":
mot hébreu forgé par Jean, l'auteur de l'Apocalypse,
dernier livre du Nouveau Testament. Il n'y figure qu'une seule fois,
au verset 16 du chapitre 16. Sa raison d'être est de devenir la
prophétie
du Christ ressuscite,
l'annonce qui récapitule les messages de l'Ancien Testament au sujet
de l'assaut des nations contre Jérusalem: prélude à la "descente
d'en haut" de la Jérusalem définitive, " au dernier
Jour".( " Le grand jour de YHWH" désigne
l'intervention finale de Dieu pour instituer son Règne.) Plusieurs
prophètes du Premier Testament (A.T.) annoncent qu'avant
le Dénouement de l'Histoire, il
faudra
que Jérusalem expérimente, une dernière fois, la haine des nations
contre elle. C'est cette annonce (non-symbolique!) que reprend
l'Apocalypse. (16.16)
LE
MONDE NOUVEAU.
sera
identique à la Jérusalem d'en haut
"descendue"(Apocalypse 21.2 et 10) sur terre
en Christ lors de sa Parousie. Ce qui la caractérise c'est la
gloire de Dieu. "La ville brille
de la gloire de Dieu "(Apocalypse 21.11). Celle-ci est la
manifestation de la présence sainte de Dieu au milieu de son peuple.
Mais cette présence n'est plus liée au Temple, car il
n'y a plus de temple dans cette nouvelle Jérusalem.La
ville sainte d'Israël est devenue la ville sainte
du monde et Jésus (l'Agneau de Dieu) est son Époux. Son
Temple est le monde! Dans son savant commentaire de
l'Apocalypse Pierre Prigent (l'Apocalypse de Saint Jean" Labor
et Fides Genève 2000), nous aide à comprendre la
structure du chapitre 21 et 22. Trois descriptions
symboliques de la nouvelle Sion cohabitent et se chevauchent dans ces
chapitres 1/ Le "peuple" du Royaume où
les ressuscites vivent d'une vie éternelle. 2/ Le
jardin d’Éden, "paradis" nouveau et
définitif. 3/ La ville où le "Saint des saints", le
"cube" de la Présence, se trouve confondu
avec le monde nouveau. Pas de différences entre les 3
descriptions mais 3 aspects, 3 éclairages prophétiques
du même futur de Jérusalem.
"IL
N'Y AURA PLUS DE MALEDICTION" (Apocalypse 22. 3)
Dans
notre texte, qui se réfère si constamment au thème du paradis,
le mot "anathème" (= malédiction) doit viser Genèse
3. 16 à 22, c'est à dire les sentences prononcées contre le
couple pécheur et surtout la mesure d'exclusion, le bannissement
du paradis. Il ne s'agit pas de recommencer l'Histoire. Le
paradis dont il est question ne sera le cadre d'aucune chute. Le
Tentateur n'est plus; son action ne peut donc entraîner la
malédiction (genèse 2.14); les hommes sont définitivement
admis en ce lieu où Dieu se tient parmi eux..... ....Auparavant
voir Dieu sur son trône était l'objet de révélations
exceptionnelles. Désormais tous ceux qui servent Dieu "verront
sa face "(
Apocalypse 22.4) et "son
nom sera sur leur front"
(signe d'appartenance et de consécration)
Pierre
Prigent "l'Apocalypse de Saint Jean" page 483
-484)
|
"Heureux
les cœurs purs car ils verront Dieu!"
proclame Jésus (Matthieu 5.8)
LA
GUERISON, TOUJOURS RECOMMENCEE, DE LMA FINITUDE.
"La
finitude est le fait d'avoir une limite, un terme, une borne, de
n'être pas infini.....Elle est le
propre de l’homme,
en tant qu'il est voué à la mort. Non qu'il soit seul fini, ni
qu'il le soit par la mort seule. Mais parce qu'il est le seul a
savoir clairement, et qu'il va mourir." ("Dico de
philosophie" André Comte-Sponville page 251)
Dieu
seul
possède l'infinitude et ne peut pas mourir. Dans l’Éden, l'arbre
de Vie symbolisait son immortalité. Adam et Eve s'en sont privés en
prenant de "l'arbre de la connaissance du bien et du mal"
(privilège de la divinité). De ce fait, rien ne pouvait les
exempter de leur finitude. N'étant pas créés immortels, ils sont
donc voués à la finitude, donc à la mort. Telle est la condition
de l'homme actuel.
Mais quelle sera, dans le Royaume de Dieu, la
condition de l'être humain
ressuscité?
Sera-t-il "propriétaire" d'une éternité devenue sa
nature? Non, car s'il deviendra gratifié d'une infinitude, celle-ci
restera toujours conditionnelle, dépendante de la communion de
l'enfant de Dieu avec son Sauveur. Par grâce il pourra avoir part à
l'infinitude de Dieu qui le guérira de l'infinitude. Mais ce sera
une guérison toujours à recevoir de la Vie divine et de la
communion d'amour avec elle. Non! l'homme ne deviendra pas un dieu en
ressuscitant du milieu des morts!
C'est ce que le professeur
Jacques Ellul tenait à nous faire comprendre dans son commentaire de
l'Apocalypse. En présence de ce texte surprenant où la Jérusalem
céleste est dotée d'un arbre de Vie dont les feuilles servent à
guérir les "nations" (Apocalypse 22.2), il écrivait:
"La
guérison en question, c'est la guérison de la finitude, c'est
exactement la réparation toujours recommencée de la finitude. Le
don de la vie ne cesse plus..... Constamment blessé, constamment
menacé par cette finitude qui est en lui, il est constamment
vivifié, constamment guéri, pour l'éternité.... L'homme n'est pas
égal de Dieu, identique à Dieu. "Dieu-avec-l'homme" ne
veut pas dire que l'homme est divinisé. Il est faux de dire "Dieu
s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu"!
5
"L'Apocalypse" Jacques Ellul éditions Desclée 1975 pages
243-244)
SUITE:le choix-de-jerusalem-par-Dieu
Georges SIGUIER 1920--2016
(Pasteur, Église réformée de France)
Le
webmaster : Edmond Savajol:ed.savajol@wanadoo.fr
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