CIVISME ET POLITIQUE

La politique du Messie

"Il allait de lieu en lieu, faisant du bien à tous."

 
 Civisme et politique 

vus du point de vue biblique

 à la lumière de Jésus 

et de son évangile.



11 accélération de l'histoire

13 Voici l'homme

15-devoir de désobeissance

16 Jesus notre seul avenir

17-BABEL orgueil des hommes

18-92ans evolution

19 Dieu-la religion-l'Eglise

21-accueil-l'imminence de la fin

22-conduite-a-adopter

23accueil-harmaguedon.

24000-accueil-jerusalem.


La politique du Messie

3130 l'antéchrist.

3140 le Messie:qui est-Il? quel genre?

3150 Carriere politique de Jésus.

3160 Il règne,il faut qu'il règne.

 3200: le Messie méconnaissable.

3210 Titres glorieux du messie.

3220 Designationns d'humiliation et de mort.

3230 la victoire cachée de la croix.

3240 INRI.agneau de Dieu.

3250 De l'incognito à la vue.


 

 

....Et même défiguré par son Église !

Le Maître avait dit aux siens

"Vous savez que ceux qu'on regarde comme les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les dominent.

Il n'en est pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur;

et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit l'esclave de tous.

Car le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs."

( Marc 10.42 à 45 )

 

Le peuple de Dieu, c'est à dire le peuple du Messie ( est-ce " l'Église" ? est-ce " Israël "? ! ou qui ?! ), en tout cas la grande Assemblée indivise des adeptes de Jésus, a pour raison d'être et pour vocation, au milieu de tous les peuples, d'être déjà cette société alternative qui pratique la Loi du Royaume. les chrétiens, c'est à dire " ceux du Christ" ont à vivre dés à présent, entre eux, la politique de leur Chef. Ce sera, par la même occasion, leur témoignage.

 Or, quelle est la conduite du Chef ?

Ce Chef- là n'a pas voulu et ne veut pas être un chef à la façon des grands qui exercent le Pouvoir sur les sociétés humaines; il s'est voulu le serviteur, et même l'esclave des siens et il a accepté de les servir avec un tel amour qu'il en est mort, de la mort réservée aux esclaves. Il ne s'est pas prévalu d'aucune primauté ( ni de pouvoir ni d'honneur ). Il a refusé d'être, si peu que ce soit, une " Éminence" ou un " Souverain Pontife" , et pas davantage la Tête d'une hiérarchie se plaçant à la source des deux Pouvoirs ( le" spirituel " et le " temporel ").

Telle est exactement la règle du Royaume qui doit faire loi dans l'Église de Dieu. Instituer et pérenniser l'inverse est la " trahison des clercs". Protester contre une telle hérésie et pratiquer le régime nouveau, celui du Messie, telle est la ligne à suivre par les chrétiens. Mais écoute-t-on, dans le protestantisme, le protestataire Kierkegaard?

Et dans le catholicisme, écoute-t-on l'auteur de " Les fonctionnaires de Dieu " ! ?

( E. Drevermann et S. Kierkegaard pages 110-112)

 

 

Suite

 

 

Georges SIGUIER  1920--2016
 (Pasteur, Église réformée de France)  


 

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