CIVISME ET POLITIQUE

Le civisme du Chrétien

 
Civisme et politique 

vus du point de vue biblique

 à la lumière de Jésus 

et de son évangile



11 accélération de l'histoire

13 Voici l'homme

15-devoir de désobeissance

16 Jesus notre seul avenir

17-BABEL orgueil des hommes

18-92ans evolution

19 Dieu-la religion-l'Eglise

20-vive l'Apocalypse-accueil.

21-accueil-l'imminence de la fin

22-conduite-a-adopter

23accueil-harmaguedon.

24000-accueil-jerusalem.



 
   Le civisme pratiqué par les chrétiens

Continuité ou rupture entre le christ et les premiers chrétiens ? 

  Entre compromis et... compromissions.

Le compromis est un acte positif:: " arrangement dans lequel on se fait des concessions mutuelles" par exemple: pas de vrai amour conjugal sans compromis.

La compromission est un acte négatif: acte par lequel on transige avec sa conscience en nuisant à quelqu'un.


La marge est étroite et la confusion très facile. On peut passer du premier aux secondes sans même s'en rendre compte, imperceptiblement. C'est ce qui est arrivé à nos pères dans ce qu'on appelle parfois la " grande Église " pagano-chrétienne.

Mais si, dés le 2° siècle, cette Église a dérivé ( " apostasie " ! ) en sens inverse du civisme prescrit par le Maître et du civisme pratiqué aux temps apostoliques, le plus tragique et le plus grave fut ceci:

---1° La lente dérive s'est installée, institutionnalisée, fixée pour deux millénaires ( en occident ) !

---2° Cette dérive catastrophique a été légitimée et justifiée théologiquement !

C'est que les chrétiens des premières églises savaient que l'évangélisation du monde ne consistait pas seulement en paroles et en témoignage verbal mais aussi en pratique communautaire d'un style de vie absolument " révolutionnaire", puisqu'il " jugeait" ce monde en lui donnant l'émouvant spectacle d'une petite société esquissant déjà le Royaume de Dieu. Une société d'ailleurs sans " chefs" hauts-placés et privilégiés, une société où tous sont des " laïques " et jamais des " clercs".

Mais, pour pratiquer ce civisme-là et ses vertus, il était nécessaire de comprendre que le civisme chrétien et le civisme d'État étaient incompatibles, et, dés lors, qu'il fallait " rendre à Dieu ce qui appartient à Dieu" et " laisser à César ce que César revendique pour lui", notamment le droit et le pouvoir de l'épée.

Sur ce dernier point je vais me permettre d'insister un peu. En effet c'est la théologie qui sert de base à l'institution, comme se sont toujours des idées qui expliquent et déterminent des actions... Si donc, il y a eu déformation durable du civisme chrétien, c'est qu'il y a eu, au départ, de la déformation théologique et de l'erreur exégétique dans la compréhension des textes du Nouveau Testament.

 

Chercher un peu la genèse possible de telles erreurs me paraît important, même si la force terrible des idées reçues pèse de tout son poids sur les biblistes eux-mêmes. Plusieurs de mes collègues m'y invitent d'ailleurs en objectant à mes propos sur " civisme et politique " l'argument classique: " que fais-tu donc de l'enseignement de Romains Chapitre 13 ? " L'enjeu est grave !

:" Que tout homme soit soumis aux autorités qui exercent le pouvoir" ( Romains 13. 1 )

La question est posée: l'étude dans les pages qui suivent... 



Suite


 

Georges SIGUIER  1920--2016
 (Pasteur, Église réformée de France)  


 

 AUTRES SITES

biblethora
civisme.politique
Coran Islams
La fin du monde
Religions