CIVISME ET POLITIQUE

La politique

Le monde , Israël, L'Eglise

 
Civisme et politique 

vus du point de vue biblique

 à la lumière de Jésus 

et de son évangile



11 accélération de l'histoire

13 Voici l'homme

15-devoir de désobeissance

16 Jesus notre seul avenir

17-BABEL orgueil des hommes

18-92ans evolution

19 Dieu-la religion-l'Eglise

20-vive l'Apocalypse-

21-accueil-l'imminence de la fin

22-conduite-a-adopter

23accueil-harmaguedon.

24000-accueil-jerusalem.


5 -monde-israel-eglise

5010 : Introduction.

5020 : Le Politique, la politique.

5030 : Le monde, Israël, l'Eglise.

5100: Le monde et sa politique.

5110 : Grandeur et horreur des politiques.

5120 : Nuit de l'histoire humaine.

5130 : Pessimistes,optimistes.

5140 : Médiation.

5141 : Médiation suite n°2


 

Introduction 

Graves questions

En tête de ces textes l'image illustre le rapprochement entre un édifice consacré au culte chrétien et le drapeau tricolore, symbole de la patrie, de la nation et de la politique du peuple français.

Ce rapprochement suggère et suppose un accord, une harmonie, en tout cas une connivence, entre religion et politique, entre le culte chrétien et l'idéologie politique de la cité, entre une Eglise établie ( et reconnue par les pouvoirs publics ) et les autorités civiles. Au fil des siècles et à travers le monde, un tel accord a connu de multiples variantes: depuis la domination hégémonique de l'Eglise romaine sur la société occidentale jusqu'aux diverses formes de concordats et d'arrangements à l'amiable, jusqu'à la laïcité à la française ou la religion civile à l'américaine ( U.S.A. de Georges W. Bush). En général, Dieu et César font bon ménage, même si l'histoire du couple est souvent tumultueuse. N'a-t-on pas vu l'Eglise orthodoxe prêter main forte à Staline, son persécuteur, lorsqu'il fallu galvaniser le patriotisme de la " Sainte Russie " pour vaincre les envahisseurs allemands et nazis?

L'État juif, de son coté, fait voisiner sans problème la " ménorah" ( le chandelier à sept branches qui évoque Adonaï Yahvé, le Seigneur d'Israël ) et le drapeau israélien avec son étoile de David.

Quant à l'Islam c'est le fondement de la révélation à Mahomet qu'il se veut " religion civile", c'est à dire une société civile inséparable de la religion et liée à elle en tous domaines de la vie.

Je me pose donc, et je pose au lecteur les graves questions suivantes: ce rapprochement entre le Dieu Vivant, et Saint, et les divinités de la Patrie, de la Nation, des Puissances et des Autorités est-il une bienfaisante harmonie ou est-il une allégeance désastreuse ? Est-il une heureuse entente réciproque ou bien une mixture idolâtre qui, notamment en ce qui concerne le Dieu de Jésus-Christ, trahit l'Évangile en prétendant unir Jésus et César, alors que la croix du Messie proclame que Jésus et César sont inconciliables? Nos monuments aux morts avec leur liturgies et nos Eglise officielles avec les bannières étoilées ou tricolores sont-ils de merveilleux " lieux sacrés" ou bien de ces " hauts lieux" impurs et impies où, selon l'Ancien Testament déjà, on prétend mettre ensemble le Seigneur Dieu et ses rivaux qu'il veut et va éliminer ?

Rappel

Permettez- moi de rappeler que ces textes sont toujours pensés " en vue du monde nouveau" que seule, la foi en Jésus de Nazareth permet de croire. En dehors de cet avenir promis au monde par l'Évangile ( le " royaume de Dieu"), et pour quiconque tient à en faire abstraction et à ne pas en tenir compte, les réflexions qui suivent paraîtront irrationnelles, absurdes et même très dangereuses.

J'ose donc inviter le lecteur à un effort de compréhension pour cette étrange vision d'avenir liée au nom de Jésus le Christ. Le croyant en particulier, en sortira moins conformiste et mieux disposé à abandonner des préjugés et des " idées reçues " dans son Eglise.

Grands ensembles.

 Les textes précédents ( sur "le civisme du chrétien" ) se plaçait surtout au plan individuel et traçait une ligne de conduite pour la personne qui veut suivre le Christ dans le domaine du politique et du service de la cité. Ici au contraire, notre recherche portera sur ce qui est collectif; il s'agira de ces " grands ensembles " humains que sont l'humanité, le peuple d'Israël, l'Eglise....et le Royaume de Dieu. Nous passerons ainsi de l'individuel au collectif, du plan personnel au plan social et communautaire.

 Cela ne veut pas dire que chacun de nous pourra éviter de se voir personnellement concerné !

La Bonne Nouvelle (" l'Évangile") et la Nouveauté inouïe par elle annoncée ( le " Règne de Dieu qui vient" ) est ceci:

Le seul avenir du monde et le seul avenir de chaque être humain, vivant ou mort, est l'arrivée soudaine du Grand Jour du Dieu d' Israël et le Dévoilement triomphal, universel et miséricordieux, de ce " Roi des juifs" crucifié mais ressuscité pour tous.

Y aurait-il plus fort optimisme que l'espérance totale en cet avenir-là? Et oserait-on taxer de pessimiste illuminé quiconque sait et possède cette Espérance?

Mais, pour bien saisir et communiquer celle-çi, ne faut-il pas décourager tous les optimismes illusoires qui, comme on dit, " font croire au père Noël", prêchent la foi en l'homme, distillent " l'opium du peuple" infantilisant, et détournant de cet " amour de l'avènement de Jésus" qui caractérise le chrétien, selon ( 2 Timotée 4. 8.)



Suite

 

Georges SIGUIER  1920--2016
 (Pasteur, Église réformée de France)  


 

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