CIVISME ET POLITIQUE

La politique

Le Monde, Israël, L'Eglise.

 
Civisme et politique 

vus du point de vue biblique

 à la lumière de Jésus 

et de son évangile



11 accélération de l'histoire

13 Voici l'homme

15-devoir de désobeissance

16 Jesus notre seul avenir

17-BABEL orgueil des hommes

18-92ans evolution

19 Dieu-la religion-l'Eglise

21-accueil-l'imminence de la fin

22-conduite-a-adopter

23accueil-harmaguedon.

24000-accueil-jerusalem.


5-monde-israel-eglise

5010 : Introduction.

5020 : Le Politique, la politique.

5030 : Le monde, Israël, l'Eglise.

5100: Le monde et sa politique.

5110 : Grandeur et horreur des politiques.

5120 : Nuit de l'histoire humaine.

5130 : Pessimistes,optimistes.

5140 : Médiation.

5141 : Médiation suite n°2

5150 : Caïn, meurtre fondateur.

5200 : Israël et sa politique.

5220 : L'aveuglement.

5240 : Echec et colère de Dieu. En faveur d'Israël.

5260 : En faveur de tous.

5270 : Dieu est Juif .

5300 : Israël contre Dieu.

5310 : Sionisme.

5320 : Sionisme , grandeur,péché.


 
 Grandeur et horreur des politiques de ce monde.

  Ce mot " monde" est ambigu, dans l'usage qu'en fait la Bible. Les textes du Nouveau Testament, par exemple, tantôt disent que le monde doit être aimé tantôt disent qu'il ne faut pas aimer le monde !

C'est ainsi que la première lettre de Jean écrit:
" N'aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde......................."

( 1 Jean 2. 15 )

tandis que l'évangile selon Saint Jean résume la Bonne Nouvelle en proclamant:
" Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle." ......................

.( Jean 3. 16)

La contradiction disparaît dés qu'on comprend que le " monde" est à la fois cette création, oeuvre merveilleuse de l'amour de Dieu, et cette réalité pécheresse qui, toute entière, " gît sous l'empire du Mauvais" ( 1 Jean 5. 18 ). Les deux à la fois: la splendeur des créatures pour lesquelles nous louons le créateur et que nous aimons, et en même temps cet ensemble universel de forces mauvaises et de corruption que le chrétien doit détester et fuir. Le Pouvoir politique est à fuir, comme Jésus l'a fait : " mais Jésus sachant qu'on allait venir l'enlever pour le faire roi, se retira à nouveau dans la montagne ".( Jean 6. 15 ) et (Luc 4. 5-8 ).

Le Pouvoir:

" Un peu de pouvoir corrompt un peu; beaucoup de pouvoir corrompt beaucoup; mais le pouvoir absolu corrompt absolument " a écrit Alain le philosophe.

En ces temps, où nous savons infiniment mieux que nos pères ce qui se passe dans le monde, nous vérifions à quel point corruption et pouvoir sont intimement liés. En dépit du fait que nous acceptons volontiers qu'il y ait deux morales: l'une pour la vie privée où la malhonnêteté est répréhensible, et l'autre pour les affaires de l'État, ou du Parti, où cette même malhonnêteté cesse d'être répréhensible. Par exemple, acheter la conscience d'hommes d'État étrangers pour gagner un "bon" marché en armes ( telles qu'avions ou vedettes militaires ) paraît hautement louable ! ou excusable !

Mais en rester à ces constatations ( qui ne scandalisent que les petites gens ) reviendrait à ne pas chercher les cause profondes de ce lien étroit entre corruption et Pouvoir ( politico-économico-militaire). Ce lien, me semble-t-il, ne tient pas à la moralité personnelle des hommes politiques mais au fait suivant: la logique même de la " Raison d'État" ( 1: mentir quand il le faut, 2: employer la violence meurtrière quand il le faut, 3: sacrifier toujours l'individu et spécialement le pauvre aux intérêts collectifs de la classe dominante et dirigeante), cette raison d'être du Pouvoir est antichristique par nature. Donc diabolique aux yeux de Jésus. ( Luc 4. 1 à 13 est la meilleure présentation de ce triple refus.)

La fin et les moyens : La finalité du Pouvoir politique au plus haut niveau justifie donc les moyens à employer pour atteindre le but qu'on s'est fixé. Tous les moyens seront bons à utiliser selon les " Nécessités". Et on n'aura d'état d'âme, quant à ces moyens, que pendant les périodes de tranquillité et de sécurité relatives. Mais dés que la crise devient une question de vie ou de mort ( par exemple sur un champ de bataille au corps à corps ou même lorsque l'existence même de la nation est en jeu) alors les scrupules des moralistes ou les protestations des intellectuels sont balayées comme les feuilles mortes par un ouragan. Mille événements, depuis mon enfance, ont vérifié ce fait sous mes yeux. Et l'actualité n'est pas sur le point de démentir le constat, le verdict.

Or c'est précisément sur la question des moyens que le Messie de Dieu a opposé son " Non"! catégorique aux offres de service de l'Ennemi ( Luc 4 . 1 à 13 ), et, à travers celui-ci, aux politiques de ce monde. Par trois fois, au nom de la Parole de Dieu, et en vue du succès de ce " Royaume de Dieu" qui est la vraie politique théocratique* de Jésus. Donc aussi celle de ses fidèles !

*( " Théocratique" : régime politique où le gouvernement est exercé par Dieu par l'intermédiaire de ses ( ou de son ) représentant. Exemple: le Royaume de Dieu par la royauté de Jésus. )

Rien d'étonnant, dans ces conditions, que notre monde soit à la fois une horreur ( un " mauvais lieu" ) et une splendeur ( la création merveilleuse belle et bonne ).

L'horreur, elle, est permanente, quotidienne et mondiale. Je n'en veux rien décrire et ne veux ici ni citer ni analyser aucune des situations, aucun événements, aucun des faits où l'inhumanité, la barbarie, l'injustice éclatent: regardez ce soir les journaux télévisés de 20 heures.

Ici et maintenant, ce que je veux évoquer en trois lignes et ce à quoi je veux rendre hommage, c'est la grandeur des hommes et des femmes qui se dévouent jour et nuit pour le Pouvoir à exercer dans le sens des " valeurs " universelles de ce qu'on appelle le " bien: liberté, égalité, fraternité, justice, solidarité, équité, tolérance, santé, service de toute noble cause, combats pour les droits de l'homme, lutte contre les exclusions, les racismes, la xénophobie, les violences faites aux femmes, aux enfants....et c...et c ....Toute la beauté de ces dévouements, je veux le nommer " l'Axe du Bien"... Et il ne faut ni dénigrer ni condamner les nobles dévouements politiques et civiques au service de la cité des hommes. Mais c'est pour une meilleure politique que le Dieu Libérateur juge, lui, et condamne la politique de ce monde. La Cité de Jésus va venir pour prendre la place de la Cité actuelle. Oui, le meilleur est à venir, déjà prêt

Suite

Georges SIGUIER  1920--2016
 (Pasteur, Église réformée de France)  


 

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