Au dénouement final de l'Histoire (
bientôt ) , c'est le grand Pardon de Dieu à
son peuple "élu" qui est prophétisé
par Paul, ce juif apôtre des " nations ". Je viens
de me faire l'écho de cette promesse divine. C'est
alors que pleuvent sur moi des averses d'objections!
Laissant de côté celles qui sont de " bas
étage " , par leur antisémitisme primaire,
je relèverai les meilleures objections bibliques
et théologiques. En vrac:
1. " Mais on n'est
sauvé que par la foi en
Jésus, individuellement! Or la plupart des juifs
meurent sans croire en Jésus! "
--Et alors? si ces juifs-là, morts ou
vivants, sont rappelés à la vie pour
VOIR leur Rédempteur lors de son
Dévoilement, pourquoi, en voyant
Jésus et son amour, pourquoi ne croiraient-ils
pas? L'apôtre Thomas n'a-t'il pas cru en voyant? Et
Saul de Tarse?
2. "Mais l'Apocalypse de Jean
n'adoucit nullement le
Jugement
dernier et annonce une colère de Dieu
qui sera éternelle contre quiconque aura
refusé jusqu'au bout le salut!
"
--Voilà donc cette fausse compréhension
de l'Apocalypse qui a été
véhiculé pendant des siècles par le
catholicisme, puis vulgarisée par de nombreuses
Églises protestantes et bien des mouvements
évangéliques de " Réveil "! Rien de
plus contraire à l'Évangile, et à
l'ensemble des prophéties de la Bible qui disent :
" La colère de Dieu dure un
temps mais sa miséricorde dure
éternellement. " ( Psaume 30. 6 ) Etudiez
donc ce que révèle Paul dans sa lettre aux
Romains chapitre 9 à 11) .
3. " Mais, depuis la
crucifixion et la résurrection de Jésus, la
" colère divine " n'existe
plus, d'autant plus que la religion chrétienne a
alors réduit la religion juive à
n'être plus qu'une survivance du passé, une
simple " racine " ! "
--Cette accumulation d'erreurs m'impressionne!
D'abord, faut-il rectifier : la "
colère " de Dieu n'a
pas été supprimée ( ni en Dieu ni
dans son activité divine ) par la mort et la
glorification du Messie. Tout le N.T. dit le contraire.
Ensuite, la Bible ne parle pas de "
religion " là où Dieu parle de "
politique ". La Bible ignore ce que serait
une " religion chrétienne "à
côté d'une " religion juive " : elle parle
plutôt de la Révélation de
"Yavhé " et de sa théocratie
partagée avec son Messie. .Enfin, aujourd'hui
comme autrefois c'est Israël qui reste
le " tronc " vivant de
l'Olivier et c'est son Messie qui est
" le Cep ": Les
pagano-chrétiens ne sont que greffés sur
l'Olivier et ne sont que des rameaux du Cep et dans le
Cep (qui, lui, est juif ! ) . Ainsi, parler
de l'Eglise à côté d'
Israël ou en face d' Israël n'a
pas de fondement biblique.
4. " Mais enfin tu ne peux
pas nier que, dans l'amitié et la grâce de
Dieu, l'Eglise a été justement
substituée à un
Israël déchu !!
"-
-Eh bien si, justement ! Cette
maudite " théologie de la substitution " a nourri
l'anti-judaïsme et l'antisémitisme
chrétiens durant des siècles. Et elle
sévit toujours chez les chrétiens actuels
qui, dans la mesure où ils glorifient et
justifient sans cesse " leur " l'Eglise, ne cessent de
voiler le caractère juif de leur
Seigneur et de sa Parole.
Non! "Dieu n'a pas rejeté
son peuple! " s'écrie l'apôtre Paul.
( Romains 11. 1 ) Penser cela, et persister à le
croire, n'est-ce pas, selon l' apôtre, la pire
hérésie qui soit? Or ce fut une des
apostasies majeures de la " chrétienté "
historique. Et ne croyons surtout pas que la
catéchèse ordinaire des chrétiens en
est libérée. Au contraire, dirai-je: pour
renforcer son antisémitisme latent elle trouve
aujourd'hui un bon prétexte dans le comportement
politique des sionistes juifs.
5 ) Mais, objectent les uns,
avant l'ultime renouvellement de la Création, il
faudra d'abord que se déroule
le "Millenium " faisant suite au retour du Christ (
Apoc.20 ) !
Mais, objectent les autres,
l'Avènement du Messie et de son Royaume doit
d'abord être précédé par un
grand et général "Réveil "
d'Israël, et il faut prier avant tout pour
cela!
--Voilà encore deux bien curieuses
façons d'essayer de différer les fruits de
la soudaine "Parousie " (
Luc 21.34 à 36 ) de Jésus et de remettre
à plus tard la glorieuse et merveilleuse
arrivée de la cité de Dieu sur une terre "
nouvelle ".
Non, en vérité, c'est de cette Parousie
elle-même ( " Je viens
bientôt! J'arrive vite! " ) qu'il faut
attendre et l'illumination
définitive de tout l'
"Israël de Dieu " (
Romains 11 . 25 à 36 ) et la
"solution finale " du problème juif et
la résurrection des
" justes " et des
" injustes " ( 1
thessaloniciens 4. 13 à 5. 5 ) et la
glorification du juif Jésus reconnu par toute
l'humanité nouvelle et par toute la
Création délivrée des forces du
néant. ( Romains 8 . 18 à 25 )
Oui, c'est ainsi, et en faveur de tous
les hommes que
" tout Israël
sera sauvé."
Ce sera le triomphe final non d'une politique humaine
mais de la seule politique divine.
A Dieu seul la gloire!