Au moment où, en citant les
noms et les actes de nombreuses personnes du passé
et d'aujourd'hui, je vais essayer de montrer qu'il est
temps de dire
" STOP" au système de "
CHRETIENTE",
il me semble juste de faire deux
remarques importantes:
En premier lieu, autant il est nécessaire de
protester contre les subversions
doctrinales et les trahisons des
comportements pratiques, autant il faut veiller à
ne pas condamner les personnes et à
ne pas suspecter leur foi.
C'est ainsi que ma vigoureuse
dénonciation du caractère
hérétique du " Pouvoir Papal" dans l'Eglise
romaine doit toujours s'accompagner du plus grand respect
pour la personne et pour la foi de Jean Paul II et de
Benoît XVI. Comme on le dit souvent, c'est le
péché qu'il faut condamner et non le
pécheur. Il doit en être de même,
à mon avis,lorsqu'on parle de l'actuel
président des U.S.A. ou des prédicateurs
évangéliques qui le soutiennent.
Ma deuxième remarque concerne le passé,
et même toute l'histoire de l'Eglise " en
chrétienté" depuis ces second et
troisième siècles où, peu à
peu, les chrétiens ont majoritairement
abandonné la politique du Christ Jésus et
du Règne qui vient pour adopter la politique des
nations du monde présent. Abandon
caractérisé, répétons-le, par
une double trahison de l'Amour ( "
l'agapé divine") : la collusion de l'Eglise avec
les Pouvoirs politiques et militaires, entraînant
à la fois la violence des divisions
ecclésiales et la violence guerrière entre
" ennemis" au niveau de la société
humaine. Dans les deux cas avec un perfectionnement
croissant des légitimations idéologiques et
des justifications bibliques !
Les pages qui suivent vont souligner à
grands traits une frappante continuité historique
de cette double apostasie à travers les
âges, depuis l'empereur Romain Constantin le Grand
jusqu'au christianisme contemporain.
Non , ce ne sont pas quelques déviations
occasionnelles ou quelques épisodes regrettables
qui auraient, de loin en loin, troublé le cours
admirable de l'Eglise occidentale si riche de
saintetés et de grandeurs !
En réalité c'est une maladie
chronique, c'est une tare
héréditaire, c'est une
déformation continue qui, sans
discontinuer, a gravement renouvelé la
déformation de l'Eglise, rendant son
témoignage mensonger sous le regard du monde
entier. A bien des égards, oui, c'est " le
livre noir de la chrétienté" qui doit
être écrit,à coté bien
sûr, du beau livre d'histoire déjà
connu qui relate la sainte épopée du "
Corps de Christ" fidèle, depuis Jérusalem
jusqu'aux extrémités de la terre.
Depuis le concile soi-disant "oecuménique" de
Nicée, convoqué et présidé
par le César romain Constantin, jusqu'aux crimes
des deux guerres mondiales du 20° siècle
où les chrétiens se sont entre-tués
au service de l'Idole " Patrie", et ( paroxysme
diabolique de la perversion ! ) jusqu'à la Choah "
solution finale du problème juif" , nous
constatons qu'il y a continuité
historique, constante théologie et
persévérance dans le crime et la
turpitude:
l'Eglise et le Pouvoir amalgamés,
Jésus et César coopérant la main
dans la main, et, toujours
et partout, depuis dix-sept siècles,le spectacle
d'un ecclésiastique sur le
podium, siégeant
à coté du Roi, du Président, de
l'Empereur, du Chef souverain !!
Pendant deux siècles en tout cas, ni les
judéo-chrétiens ni les
pagano-chrétiens n'ont voulu d'une
"chrétienté"; ils savaient encore ceci:
Que se soit
Jésus lui-même, lui le
Maître et Seigneur,
Par ses paroles
et par son exemple " jusqu'à la
mort",
Que se soit ses
apôtres, serviteurs et martyrs,
par leur paroles et par leur
conduite,
notamment
l'apôtre Paul,
Tous on
d'avance condamné ce
système de chrétienté
qui sanctifie
l'alliance idolâtre de César et
de Dieu.
"Jésus
leur dit: les rois des nations se
conduisent avec elles en Seigneurs
et le chefs qui dominent sur elles
se font appeler leurs bienfaiteurs.
Pour vous, rien de tel !
Mais, parmi vous, que celui qui
commande prenne pour lui la place de
serviteur ! Car moi, au milieu de
vous, c'est au rang de serviteur que
je me place"
( Évangile de Luc
22. 24 à 27 )
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"
Les princes de ce monde sont
voués à la
destruction.... Car s'ils
avaient connu la sagesse de Dieu,
ils n'auraient pas crucifié
le Seigneur de gloire!....
La fin de
ce monde viendra lorsque le Christ,
à sa venue, remettra le
Royaume à Dieu le
Père, après avoir
détruit toute Domination,
toute Autorité, toute
Puissance....."
( 1 Corinthiens 2. 6 à 8
et 15. 23 à 27 )
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