parmi nous, dans l'Église
actuelle? Est-ce que ce sont ceux qui, comme le font ces
textes, annoncent la venue rapide d'un magnifique avenir
pour le monde et pour nous? Ceux qui prophétisent
le Dévoilement du crucifié comme
Sauveur universel, ces " illuminés" dont on se
moque ? Surtout quand ils persistent à vouloir
radicalement réformer la façon dont les
chrétiens vivent en église? Sont-ils,
eux, les irréalistes?
- Les rêveurs ne sont-ils pas
plutôt
ces prédicateurs et ces théologiens qui
font un incroyable silence sur le " retour" du
Maître et l'avènement sur terre du Royaume
de Dieu ? Qui font croire aux fidèle que cette "
utopie" du christianisme naissant est totalement
dépassée?
Qui prêchent leur foi en l'Homme, en la Science,
et ses applications, leur foi dans les capacités
de la Politique pour changer l'humanité et la
sauver? Dangereux rêveurs qui distillent " l'opium
du peuple" ( Karl Marx ) et qui, faisant passer leur "
Église" avant le Seigneur, divisent les
chrétiens et entretiennent leurs léthargie
!
- Mais les rêveurs ne
sont-ils pas aussi
ces mauvais bergers qui, crédules et
superstitieux eux-mêmes, encouragent les
fidèles à des pratiques, des croyances ou
des idées sur l'au-delà et des
interprétations bibliques qui endorment le sens
critique et génèrent les pires fanatismes
?
Et que dire de tant d'importants représentants
des " Églises" et de leur " oecuménisme
ecclésiastique", qui ne sont là , "au
sommet," que pour maintenir leurs Traditions respectives
, veiller aux intérêts de leur
Dénomination et ne s'entendre que pour des
changements mineurs ou des accords théologiques
illusoires dont le peuple des fidèles n'est
même pas informé ?
- Il nous faut rejoindre la
réalité !
Ce n'est pas parce qu'on ne voit pas une
personne que cette personne n'est pas réelle,
réellement vivante. Ce n'est pas parce qu'on
ne voit pas actuellement Jésus de Nazareth que ce
Jésus n'est pas réel, réellement
vivant, éternellement vivant. Par la foi on
sait que cette personne, unique en son genre, est
une réalité; et que chacun,
par la foi, peut rejoindre cette Réalité.
En effet
" La foi est une
manière de posséder
déjà ce qu'on espère, le
moyen de connaître des
réalités qu'on ne voit
pas".
( Hébreux 11.
1)
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- Or, plus qu'une
réalité
le Messie juif, ressuscité et glorifié
et en train de " revenir", est Là
Réalité ultime et divine. Non seulement il
est vivant mais il est ( lui seul ! )
source de vie éternelle. Non
seulement il est ressuscité mais il porte en lui
et il nous apporte la résurrection
des êtres humains et la renaissance du
monde. C'est lui qui en descendant du ciel sur
notre terre, va y faire descendre aussi, en même
temps et " en un clin
d'oeil" ( 1 Corinthien 15. 52 ), le Royaume de
Dieu promis.
C'est la réalité. Plus
réelle, en fait, que toutes les Royautés de
ce monde, si éphémères et si
inconsistantes. Même si, pour l'instant, nos
yeux ne la voient pas.
Nous qui, par la foi, contemplons d'avance ce
Dénouement de l'Histoire, nous sommes les plus
réalistes de tous les hommes. Car nous sommes
devenus capables de voir en détail que tout
s'esquisse déjà, secrètement:
L'unité parfaite du Corps du Christ, la "
mutation" à l'image de Jésus de chacun des
siens, le salut ses vivants, l'effondrement des
Puissances et des Grandeurs, l'illumination de tout
Israël, et c... Tout, grâce au souffle
créateur accompagnant son Avènement.
- Lui, Jésus, on le
verra,
tout comme, au début du 1° siècle,
sur la terre d'Israël, on l'a vu: parlant, sauvant,
agonisant, puis laissant son tombeau vide,
et enfin se cachant dans l'Invisible de Dieu. En
vérité " IL
VIENT, ET TOUS LES ÊTRES HUMAINS LE VERRONT !
" ( Apocalypse 1. 7
)
A CHACUN DE
CONCLURE.
Je prend maintenant congé du lecteur en lui
laissant les paroles de la 1° lettre de Jean:
paroles d'un homme qui, dés le début, a vu
la Réalité. Non pas réduit
à en rêver mais choisi pour voir et toucher
celui qui est la Vie de Dieu incarnée:
"
Cette Parole de vie que nous avons entendue,
que nous avons vue de nos yeux,
que nous avons contemplée, que nos
mains ont touchée, nous vous
l'annonçons, à vous
aussi...
Voyez de quel grand
amour le Père nous a aimés pour
nous appeler ses enfants !
Dés à
présent nous sommes enfants de Dieu.
Mais ce que nous serons n'a pas
encore été rendu
manifeste.
Mais nous savons
que, lorsqu'il paraîtra,
nous lui seront semblables, puisque nous
le verrons tel qu'il
est."
( 1 Jean 1. 1 à 4 et 3. 1 à
3)
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