La politique de Dieu

"Il allait de lieu en lieu, faisant du bien à tous."





11 accélération de l'histoire

13 Voici l'homme

15-devoir de désobeissance

16 Jesus notre seul avenir

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18-92ans evolution

19 Dieu-la religion-l'Eglise

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 Etre un Dieu sans pouvoir

Telle est la théocratie terrestre ( mode de gouvernement où un dieu exerce son pouvoir ) du Dieu des juifs, le Dieu biblique qui s'affirme lui-même le créateur des cieux et de la terre, l'unique seigneur et souverain de l'Histoire, le Père tout-puissant.

( credo des Églises ) 

A l'inverse, la recherche et la possession du Pouvoir par le chrétien et par les Églises est carrément l'apostasie ( abandon de la foi authentique ) c'est à dire la perversion du christianisme. Albert Jacquard voit juste lorsqu'il écrit:

" Il était certes nécessaire, au temps de Paul, de devenir réaliste; une structure, une Église était peut-être nécessaire. Mais le danger était grand de mettre cette structure au service de l'efficacité plus qu'au service de la lucidité. L'histoire de l'Église romaine montre qu'elle a souvent succombé à la tentation de préserver son pouvoir, quitte à desservir la vérité dont elle se dit porteuse. L'aboutissement a été la prise du pouvoir temporel par l'Église grâce à la conversion de l'empereur Constantin en 325. Mais, ainsi que le fait remarquer le théologien Jean Cardonnel: " quand le pouvoir devient chrétien, ce n'est pas le pouvoir qui se christianise, c'est le christianisme qui prend tous les plis du pouvoir" . les exemples , hélas sont nombreux. pour n'en citer que deux parmi les plus récents et les plus inacceptables, rappelons pour le 19° siècle le " catéchisme napoléonien" diffusé par l'Église de France avec l'accord de Rome, et pour le 20° siècle le silence du pape Pie XII face à la tragédie du peuple juif, dernière concrétisation historique du concept monstrueux de " peuple déicide". Non, il est impossible de présenter l'Église comme saint. Mêler la " foi" en Dieu et la croyance en l'Église est, de toute façon, une confusion des genres qui ne peut que camoufler une imposture."

( Albert Jacquard, " Dieu?" éditions Stock-Bayard 2003, pages 114 et 115 ).

Une autre étude sera nécessaire pour faire une approche historique de cette imposture : " le livre noir de la chrétienté"
Mais restons-en pour l'instant à la question que pose inévitablement le titre de ce paragraphe; " Etre un dieu sans pouvoir" ? Comment ce Seigneur, ce Père tout-puissant, créateur unique de la terre et des cieux, peut-il " être" un Dieu sans pouvoir ?
S'il est sans pouvoir n'est-il pas évident qu'il n'est pas tout-puissant ? L'Évangile sait répondre: il a plu à Dieu d'être sur la terre un Dieu sans pouvoir. Ce " tout-puissant" est tellement Amour qu'il veut renoncer à son pouvoir, pour être un Dieu sans Pouvoir. Il le peut, il le veut, il le fait. Il le fait en Jésus son 'Fils unique".    

Suite

   

Georges SIGUIER  1920--2016
 (Pasteur, Église réformée de France)  


 

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